07 août 2021

19ème dimanche ordinaire – Année B >>>

Première lecture : 1 R 19, 4-8
Psaume : 33
Refrain : Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Deuxième lecture : Ep 4, 30-5, 2
Evangile : Jn 6, 41-51
PU : Ô, Seigneur, écoute et prends pitié.


Définition "Le pain nourriture qui fait vivre…" 

 Les trois lectures de ce dimanche nous parlent de trois hommes en prise au doute, à la peur, à la tristesse qui vont être amenés par le Seigneur à surmonter ces états d’âme à travers une purification de leur foi.

Comment Dieu pourrait-il laisser ses enfants dans un tel égarement ? Aurait-il oublié son Alliance avec eux ? Aurait-il oublié cette merveilleuse promesse qu’il adressait à son peuple par la bouche du prophète Isaïe.

Ces trois personnages d’Elie, de Paul et de Pierre, nous enseignent à travers les trois lectures de ce dimanche que pour être forts et nous libérer de tous les doutes qui parfois peuvent nous assaillir, notre foi doit reposer sur Dieu». Notre foi ne peut nous conduire à une rencontre en vérité avec le Seigneur que lorsque nous avons fait l’expérience de notre propre fragilité à vouloir faire sa volonté. 

Notre vie est un véritable chemin de foi qui s’approfondit au fur et à mesure que nous dépouillons de nous-mêmes. « Seigneur, chaque fois que je me trouverai dans la tempête, dans les moments de doute, de souffrance, de solitude, de lassitude dans ma foi, donne-moi de réentendre ta voix qui me dit : ‘Confiance, c’est moi, n’aie pas peur.

Les lectures de ce dimanche nous invitent à nous laisser attirer par l’amour infini de Dieu et à y croire fermement. Il y a des gens qui sont découragés, désespérés suite aux difficultés de la vie, des échecs, des incompréhensions, des problèmes familiaux, des maladies, des intolérances les uns envers les autres. A ceux-là, la vie est toujours possible. Dieu ne les abandonne pas. Ils ont de la valeur à ses yeux. Dieu veut les toucher pour les réveiller par son amour. Dieu nous rejoint dans nos difficultés. Il vient à nous par son amour infini. Il souhaite que nous allions à sa rencontre. Il nous invite de fixer nos regards sur lui. Dieu a fait des multiples pas, il nous demande de faire au moins un pas. Il ne reste pas indifférent à nos difficultés. Il nous répond toujours. Il nous invite à nous convertir et à reprendre notre vie d’espérance, de fraternité, de compréhension, de l’écoute de l’autre et de l’ouverture d’esprit.

Pour rencontrer Dieu et lui être agréable, saint Paul nous dit : « Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ ».

La foi implique donc un choix, un saut vers l’inconnu. Elle est un risque à prendre. Arrêtons de raisonner et de nous en tenir aux évidences. Aujourd’hui, le Christ nous appelle à une démarche de confiance. Nous avons à choisir entre la vie et la mort. Choisissons donc la vie qui vient de Dieu. Accueillons sa parole, même si elle vient nous bousculer. Chaque dimanche, le Seigneur vient nous rassembler pour nous nourrir de cette parole et de son Eucharistie. En nous rassemblant autour de lui, il nous invite à renouveler le choix de la confiance éperdue en ce Dieu amour.

Ouvrons nos yeux, nos cœurs et nos mains à tous ceux et celles qui sont douloureusement éprouvés par la guerre, la maladie et les souffrances de toutes sortes. 

🖝 Le coin des enfants : Le pain du ciel.

Jésus révèle aux gens comment ils pourront obtenir la vie éternelle. Ils doivent Lui permettre d'être La nourriture de leur vie intérieure. Pour cela, il faudra la foi en Lui et aussi un changement de style de vie. L'amour doit guider chacune de leurs paroles, chacun de leurs actes.

La foi est un don permanent toujours actif. Jésus dit clairement que c'est un cadeau du Père qui nous permet de venir à Lui et de croire en Lui. Et quiconque possède ce don a déjà - de manière anticipée- la vie éternelle. Cela comble-t-il mon cœur de joie?

Jésus aux gens révèle comment ils pourront obtenir la vie éternelle. Ils doivent Lui permettre d'être La nourriture de leur vie intérieure. Pour cela, il faudra la foi en Lui et aussi un changement de style de vie. L'amour doit guider chacune de leurs paroles, chacun de leurs actes.

'Personne ne peut venir à moi s’il n’est “attiré” par le Père qui m’a envoyé. Nous sommes attirés vers le Père, nous avons en nous  “un système de navigation » qui nous dirige vers Dieu– comme le GPS qui guide nos voitures vers leur destination. Saint Ignace exprime cette attirance d’une manière différente « Dieu m’a enseigné directement comme un maître d’école ».

Arrêtez-vous et écoutez votre guide intérieur. Être attiré vers le Père nous attire en même temps vers Jésus et à travers Lui au Père. 

La prochaine fois que vous vous émerveillerez de la manière dont un GPS vous conduit à votre destination, rappelez-vous que vous avez un GPS intérieur qui vous conduit chez vous, à Dieu. Demandez-vous alors : « Est-ce que je l’écoute et est-ce que je lui fais confiance ?

Tous nos exercices de prière – nos liturgies, nos pratiques et habitudes – ressemblent à des transports scolaires; ils nous amènent à un point particulier de formation. Nous devons être attentifs et prêts à accueillir la vérité; Jésus nous révèle que Dieu veut instruire chacun de nous individuellement et désire parler à notre cœur.

Notre prière ne vient pas de nous, elle est une réponse à Dieu qui nous attire; nous sommes invités à quitter notre demeure pour aller à la rencontre d’une vie plus complète.

Lorsque vous vous sentez attiré par quelque chose de bon, c'est Dieu qui vous attire. Ce peut être un encouragement dans le cœur, ou une bonne idée, un mot gentil qui donne du courage. Dieu me pousse vers ce qui est vrai, ce qui est vivifiant, ce qui me fait aimer. Je suis sans cesse attiré, et il en est de même pour tous. C'est ainsi que Dieu agit dans notre monde.


PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE


🞽 Profitons des vacances pour méditer sur : Le Christ est le pain de vie.

Croire qu’un homme est le pain descendue du ciel, croire que manger de ce pain donne la vie éternelle, croire que ce pain est la chair de cet homme (évangile), suppose une véritable conversion. Le Christ nous y invite. On ne peut, par soi-même, admettre son enseignement : il faut se laisser attirer par le Père vers son Fils. Jésus se révèle alors bien différent de l’image que les juifs ont de lui : fils de Joseph. Les êtres humains que nous sommes ne peuvent concevoir qu’un homme s’identifie à une nourriture éternelle, il faut pour cela entrer dans le dessein de Dieu. Le prophète Élie (première lecture) doit revoir son projet de renoncer à sa mission, il est prêt à se laisser mourir, va-t-il accueillir la volonté de Dieu et reprendre sa marche ? Le pain, mystérieusement apporté par un ange, sera pour lui le signe que Dieu n’abandonne pas ses serviteurs dans l’épreuve. Dieu procure le nécessaire. C’est vrai pour lui comme pour nous : dans la foi nous pouvons trouver les vivres que Dieu nous apporte, et dont nous avons besoin, pour poursuivre notre vie d’homme. Ainsi l’eucharistie nous unit profondément au Christ. Que l’eucharistie nous donne de goûter le don que Dieu nous fait et de lui rendre grâce en vivant dans l’amour, comme le Christ.  

🞽 Profitons des vacances pour méditer sur : Le pain vivant descendu du ciel.

Parce qu’il a fui devant la colère de Jézabel, le prophète Élie se considère comme un lâche et attend la mort, épuisé. Quand on connaît la fouge de ce champion du Seigneur contre les dieux païens introduits par la reine, on peut s’empêcher de penser que Dieu met à profit l’espérance de la peur et du découragement d’Élie pour lui faire découvrir que Dieu triomphe dans la faiblesse des hommes, ses partenaires. Réconforté par l’assurance que le Seigneur veille sur lui et ne l’a pas abandonné. Élie nourri du pain, part en pèlerinage au Sinaï, encore appelé Horeb, la montagne ou Moïse et son peuple avaient fait la rencontre du Dieu vivant. Il nous arrive de penser que Dieu, nous en demande trop. Soyons alors ouverts, comme Élie, à l’expérience de la sollicitude et de la tendresse du Seigneur pour nous.

🞽 Profitons des vacances pour méditer sur : Le pain pour la vie.

Comme le prophète Élie (première lecture), nous avons une longue route à faire. Comme lui, nous sommes souvent en butte à des difficultés insurmontables et nous perdons nos forces. Comme lui, il nous faut une nourriture qui nous permette de continuer nos efforts. Le Seigneur, avec sollicitude, nous restaure et nous aide, provoquant notre louange et notre action de grâce (psaume). Bien plus, l’évangile nous apprend que le Seigneur est lui-même notre nourriture et notre vie si nous croyons en lui.

🞽 Profitons des vacances pour méditer sur : La méditation de Saint Augustin.

Aime et fais ce que tu veux. 

Si tu te tais, tais-toi par amour.

 Si tu parles, parles par amour. 

Si tu corriges, corriges par amour. 

Si tu pardonnes, pardonnes par amour. 

🞽 Une parole à méditer pour cette semaine. Adoration.

Nous touchons un point fondamental de notre foi et je vous invite à réfléchir sur la manière de le vivre. Si nous regardons l’histoire de l’humanité, pour n’importe quel peuple de la terre nous verrons que la réponse et l’attitude premières de l’homme devant la présence de la divinité ont toujours été l’adoration. L’homme se reconnaît créature, petit, indigent, redevable en tout son être et son existence à Dieu son Créateur. Devant Dieu l’homme a adoré, et doit adorer. Nous le voyons aussi dans la Sainte Écriture. Salomon, Pierre, Jaïre, Marie Madeleine, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds.

Bienfaits de l’adoration

En même temps il est important de dire que le fait d’adorer Dieu ce n’est pas seulement une obligation qui nous vient d’en haut, de l’église, mais que c’est surtout et au-delà de tout un besoin de notre vie, de notre existence humaine et qui, en premier lieu, est à notre bénéfice. « Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui, par amour s’est fait pain rompu, est le remède le plus valide et radical contre les idolâtries d’hier et d’aujourd’hui. S’agenouiller devant l’Eucharistie est une profession de liberté : qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant aucun autre pouvoir terrestre, si fort fût-il. Nous, chrétiens, nous ne nous agenouillons que devant le Saint-Sacrement, parce que nous savons et nous croyons qu’en lui l’unique vrai Dieu est présent, lui qui a créé le monde et l’a tant aimé qu’il lui a donné son Fils unique. Nous nous prosternons devant un Dieu qui le premier s’est incliné vers l’homme comme un bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner la « vie ». Cette adoration, donc, nous donne la possibilité de vivre dans la vérité de notre existence et de vivre dans l’amour de tout un Dieu qui veut être pour nous un Père. 


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