Première
lecture: 2 M 7, 1-2.9-14
Psaume
: 16
Refrain: Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur. ou
Le jour viendra, Seigneur, où je m’éveillerai en ta présence.
Deuxième lecture : 2 Th 2,
16 - 3 5
Evangile: Luc 20, 27 - 38
« Le Dieu des vivants !...»
Définition: … le Dieu des vivants !
● Tout au long de ce mois de novembre, nous
prions pour nos défunts. Nous sommes nombreux à avoir fait une visite au
cimetière. Nous avons également l'habitude de faire célébrer des messes pour
ceux et celles qui nous ont quittés, les membres de nos familles et nos amis. Quand
nous commémorons l'armistice, nous pensons à toutes les victimes de toutes les
guerres. Nous prions pour notre monde si douloureusement éprouvé par la
violence, le terrorisme et les catastrophes en tous genres dont nous parlent
les médias.
Or voilà que les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de résurrection et de vie en Dieu. La première lecture nous décrit une scène horrible : Une mère et ses enfants sont mis à mort de la manière la plus cruelle parce qu'ils ont refusé de désobéir à la loi de Moïse. Ce qui les motive c'est leur foi en la résurrection. Ils nous font penser à tous ces martyrs de tous les temps qui ont préféré mourir plutôt que de renier leur foi au Christ. Cette leçon de courage vaut aussi pour nous aujourd'hui. Notre foi est souvent tournée en dérision. Mais le Seigneur nous recommande de tenir fermes et de nous appuyer sur lui.
L'évangile
de ce dimanche va encore plus loin. Il nous parle de la résurrection. Tous les
juifs n'y adhéraient pas. D'un côté, il y avait les pharisiens qui y croyaient
fermement puis les sadducéens qui refusaient d'y croire. Ces derniers viennent
poser une question à Jésus pour ridiculiser cette croyance. Nous leur devons un
grand merci car ils nous ont obtenus de Jésus des éclaircissements majeurs sur
la révélation des splendeurs de l'au-delà. Il n'a jamais été évident pour les
humains de croire en l'immortalité de l'homme et à sa survie après la mort. Le
piège que les sadducéens tendent à Jésus est un peu gros et plutôt déplaisant.
Une femme qui a eu plusieurs maris, avec qui sera-t-elle en ménage dans
l'éternité ? Le problème des sadducéens, c'est qu'ils se laissent enfermer dans
leurs raisonnements. Au lieu de se laisser interroger par la Bible, ils s'en
servent pour prouver qu'ils ont raison. Les textes bibliques ne sont pas
destinés à démontrer que nos idées sont justes. Ils sont là pour nous aider à
nous convertir, à changer notre regard sur Dieu, sur les autres et sur notre
vie. Nous sommes invités à faire chaque jour un pas de plus vers le Seigneur.
Concernant le Vie éternelle, le Christ nous apporte une réponse lumineuse. Nous ne devons pas imaginer le monde à venir sur le modèle du monde présent où l'on se marie et où on meurt. Dans le monde que Jésus appelle le Royaume de Dieu, on ne se marie pas et on ne peut plus mourir. Notre pauvre langage humain est incapable de dire ce que sera notre vie de ressuscité. Le monde de la résurrection n'est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. Les corps échapperont aux conditions qui leur sont faites ici-bas. L'amour subsistera au-delà de la mort mais il sera purifié. Il nous faut accueillir cette bonne nouvelle que Jésus nous annonce : le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'est pas le Dieu des morts mais des vivants car tous vivent par lui. La mort ne peut pas faire échec aux engagements que Dieu a pris envers les patriarches d'autrefois. Son alliance est définitive et elle traverse la mort. Voilà un message d'espérance qui nous rejoint dans nos deuils. L'important c'est que nous ne cessions de faire confiance en celui qui a dit : "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra éternellement." L'Eucharistie que nous célébrons chaque dimanche nous donne puiser à la Source et de raviver en nous cet amour qui vient de Dieu. Pour cette vie nouvelle, nous pouvons chanter notre louange à Dieu.
PAROLE
DE VIE POUR LA SEMAINE
On
connaît la tendance générale des récents sondages : peu de catholiques
croient vraiment en la résurrection ! Et pourtant, c’est le cœur de la foi
chrétienne ! Mais, on le voit dans les textes de ce dimanche, il n’a
jamais été facile de croire en la résurrection, et de croire en l’autre
monde : en une vie après la vie, en une vie éternelle… Et nous, qui répétons chaque dimanche notre
Symbole de foi, où en sommes-nous ? Quelle est, sincèrement, notre foi en
la « résurrection » (des morts, de la chair), en la « vie
éternelle » ? Les évêques de France, avec Aller au cœur de la foi,
nous ont invités, depuis cinq ans déjà, à parler notre foi : n’est-ce pas
l’occasion, en ces jours, d’y revenir ? De débattre, par exemple, à partir
du piège que les sadducéens essaient de
tendre à Jésus, ou des questions qui nous sont aujourd’hui adressées ?
Croire en l’autre monde, finalement, est-ce si différent de croire en Dieu ici
et maintenant ? Si nous répondons à son amour, nous savons que, lui, nous
aime et nous garde pour l’éternité ; ainsi, notre résurrection est déjà
commencée : depuis notre baptême, nous somme plongés dans l’océan de
l’amour de Dieu … même si nous ne pouvons encore nous « rassasier de son
visage » (Psaume 16)…
Annoncer
que notre Dieu « n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants »
(Evangile) n’est pas réservé aux moments des funérailles ! Cette belle
affirmation de notre foi mérite d’être plus présente à notre témoignage…
Demandons-nous si nous avons déjà eu l’occasion de le dire ? Et si non,
pourquoi ?
L’amour
des morts est le plus lumineux qui soit. Pourquoi n’aimerions-nous pas les
vivants comme nous aimons, avec une justesse instinctive, ceux dont la voix ne
se fera plus jamais entendre sur terre ? Contempler sans saisir et même
sans comprendre : les moineaux, autant que les morts, nous y invitent par
leurs chants. Sous ma fenêtre… des œuvres non écrites m’instruisent sur ce
qu’est Dieu, du côté de la vie où je suis.
Þ Prière
Dieu,
notre espérance, tu nous rassembles, et la parole nous révèle le sens de notre
existence. Ouvre nos yeux et nos cœurs au-delà des préoccupations et des
limites du quotidien, et nous reconnaîtrons en Jésus la source de la vie.
Ava devient enfant de Dieu par le baptême
E
Le coin des enfants :
Dieu
est le Dieu des vivants et non des morts!
*Pour
Jésus, Abraham, Isaac et Jacob sont toujours vivants.
*Abraham,
Isaac et Jacob vivent d'une autre manière que la nôtre (Lorsqu’on ressuscite
d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges
dans les cieux.).
*Les
morts, ce sont tous ceux qui ne vivent plus en communion avec les autres (comme
le possédé, tous ceux qui sont séparés, tous ceux qui sont dans l'obscurité...
Tous ceux qui ne veulent pas vivre la vie lumineuse que Dieu propose.
*Chacun
de nous, je pense, vit des moments d'obscurité (il est comme mort) et des
moments de lumière (il est pleinement vivant).
*Jésus
nous encourage à être Vivant !
*Pour
cela, nous pouvons être aidés par notre prochain, par Jésus, les saints,
l'Esprit Saint.
*Nous pouvons toujours faire quelque chose pour les autres. A l'image de Jésus, nous pouvons les visiter, les écouter, les encourager, les relever, leur donner de la joie,....Il y a des jours où je vis aussi comme dans la nuit, comme enfermé dans un tombeau. Je ne vis plus en communion avec les autres, je me sens comme exclu, je ne participe plus à la vie qui m'entoure. Parfois, c'est de ma faute: j'ai menti, j'ai volé, j'ai triché, j'ai été violent, j'ai dit des méchancetés, j'ai trouvé que les autres ne valaient rien par rapport à moi, j'ai été jaloux, je n'ai pas voulu partager,..., et les autres sont partis loin de moi. Au fond de moi, j'ai honte, je me sens seul, je m'en veux. J'aimerais retrouver le chemin de l'amitié. Je réfléchis à ces jours-là...
*Nous pouvons toujours faire quelque chose pour les autres. A l'image de Jésus, nous pouvons les visiter, les écouter, les encourager, les relever, leur donner de la joie,....Il y a des jours où je vis aussi comme dans la nuit, comme enfermé dans un tombeau. Je ne vis plus en communion avec les autres, je me sens comme exclu, je ne participe plus à la vie qui m'entoure. Parfois, c'est de ma faute: j'ai menti, j'ai volé, j'ai triché, j'ai été violent, j'ai dit des méchancetés, j'ai trouvé que les autres ne valaient rien par rapport à moi, j'ai été jaloux, je n'ai pas voulu partager,..., et les autres sont partis loin de moi. Au fond de moi, j'ai honte, je me sens seul, je m'en veux. J'aimerais retrouver le chemin de l'amitié. Je réfléchis à ces jours-là...