27 mars 2021

Dimanche des Rameaux – Année B >>>

Première lecture: Is 50, 4-7
Psaume : 21 Refrain : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Deuxième lecture : Ph 2, 6-11
Evangile : Mc 11, 1-10- Mc 14, 1-15, 47
PU : Jésus sauveur du monde, écoute et prends pitié


Définition «Les Rameaux…» 

Pendant quarante jours, nous avons préparé nos cœurs par la prière, la pénitence et le partage ; et nous voici rassemblés au début de la semaine sainte pour commencer avec toute l’Eglise la célébration du Mystère pascal. Aujourd’hui, le Christ entre à Jérusalem, la Ville sainte, où il va mourir et ressusciter. Mettons toute notre foi à rappeler maintenant le souvenir de cette entrée triomphale de notre Sauveur ; suivons-le dans sa passion jusqu’à la croix pour avoir part à sa résurrection et à sa vie.

Ce dimanche en la fête des Rameaux nous lirons le texte le plus ancien de l'Evangile, celui que les premières communautés Chrétiennes considéraient comme un véritable trésor : le récit de la Passion. Ce récit nous met au cœur du scandale et du mystère de la haine, de la violence et du mal qui se déchaîne contre Jésus, le juste, le prophète, le Fils de Dieu, arrêté, insulté et bafoué comme un «malfaiteur» ! Comment comprendre cette «avalanche» du mal ? Comment comprendre d'autant plus qu'au début de la messe des Rameaux nous célébrons l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Jésus est «acclamé» comme un roi, alors même qu'il est monté sur un petit âne, par ceux là même qui vont très peu de temps après réclamer sa mort !

La Passion de Jésus c'est le mélange des oppositions et des contraires !

Jésus est le sauveur, et sur la croix on lui reproche d'être incapable de se sauver lui-même Jésus est nommé « le roi des Juifs », et il apparaît incapable de s’imposer. Jésus est le messie et les romains restent toujours maîtres de la Palestine.

En guérissant les malades, en ressuscitant les morts, en rendant la vue aux aveugles, Jésus s'était fait une belle réputation dans ce si petit pays. On attendait de lui pouvoir et puissance, gestes d'éclats et on a fait erreur sur sa mission.

En guérissant les aveugles, Jésus a voulu nous montrer notre aveuglement, incapables que nous sommes d'accueillir et de regarder les autres avec les yeux du cœur !

En libérant les paralysés, les boiteux, les pêcheurs de leurs entraves et de leurs péchés trop lourds, Jésus a voulu combien nous montrer que nous sommes paralysés, boiteux et pêcheurs quand nous sommes comme les pharisiens, enfermés dans notre suffisance et nos jugements sur les autres.

Jésus a découvert la plus petite miette de foi chez la cananéenne (une païenne pourtant) ou chez le centurion romain.

Ce n'est pas en utilisant la puissance ou la contrainte que Jésus a rempli sa mission, c'est par Amour. Ce n'est pas par des actions extraordinaires qu'il nous a montré qui il était, c'est en donnant sa vie. Là où l'on attendait une réponse à nos besoins immédiats : la nourriture, la santé, la sécurité, le confort, Jésus nous a ouvert les yeux sur des besoins plus profonds et plus importants encore : l'accueil de l'autre, le respect et l'amour. Jésus n'a négligé aucun des besoins de l'homme : il a connu la faim, la soif, la peur, l'angoisse et la souffrance ; mais il est venu nous montrer qu'il n'y a pas de «plus grand amour » que de donner sa vie pour ceux qu'on aime et que l'on ne peut pas prétendre aimer Dieu si l'on n'aime pas d'abord le plus petit parmi ses frères !

Il est bien difficile d'aimer en esprit et en vérité ! Alors dans cette semaine sainte, empruntons avec Jésus ce chemin du serviteur, où l'on découvre que c'est en donnant le meilleur de nous-mêmes que l'on reçoit en surabondance !

E Le coin des enfants : Définition : Les Rameaux

Avec tous les chrétiens du monde entier, nous entrons aujourd’hui dans la Semaine Sainte. En ce dimanche, nous faisons mémoire de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Son voyage a commencé en Galilée. Il est sur le point de se terminer. Aujourd’hui, c’est la dernière étape.

Jésus est acclamé par la foule. Les rameaux d’olivier répandus sur le passage de Jésus lui font un tapis triomphal. Pleine d’enthousiasme, la foule crie « Hosanna » (aide-nous en hébreu).

Le même Jésus entre aussi dans nos villes et nos villages d’aujourd’hui. Il veut nous rejoindre au cœur de nos vies. Il se présente à nous comme le seul qui peut nous délivrer de tous nos esclavages. Lui seul peut nous rendre acteurs d’une vie plus humaine et plus solidaire. Son visage n’est pas celui d’un homme puissant et fort. C’est celui d’un homme doux et humble. Quelques jours plus tard, ce sera celui d’un crucifié. La seule couronne qui sera posée sur la tête de ce roi sera une couronne d’épine.

Tout au long de cette semaine sainte, nous sommes invités à plonger avec lui dans la prière.

A l'église aujourd'hui, on vient avec des rameaux pour qu'ils soient bénis. Ils seront pour nous le signe que Dieu passe sans fin dans nos existences... Que nous pouvons l'accueillir tous les jours de notre vie... et que nous pouvons malheureusement, l'oublier facilement. Les rameaux sont aussi le signe de notre foi en la résurrection. Le symbole d'une vie sans fin.

Le dimanche des rameaux est le dimanche qui inaugure la Semaine Sainte (semaine qui se termine à Pâques). Ce jour-là, Jésus arrive à Jérusalem pour vivre la fête de la Pâque. La foule accueille Jésus avec un grand enthousiasme. C'est vraiment un roi qu'elle accueille! La joie, les acclamations, les chants de louange, la foule qui se presse autour de Jésus, contrastent avec la passion que Jésus va vivre. Hosanna est un mot hébreu que l'on trouve dans la liturgie juive. Il signifie "Viens à l'aide", "Sauve-nous, je t'en prie". Ce mot est passé dans la liturgie chrétienne; peut-être y est-il plus ressenti comme un chant de joie. Bénir, c'est "dire du bien de ...". On bénit Dieu, on le loue, on le remercie. Bénir quelqu'un, c'est appeler la protection de Dieu sur cette personne. La plus belle bénédiction, c'est de rencontrer Dieu, de vivre avec Lui, d'être avec Lui
Bénir quelqu'un, c'est lui souhaiter de vivre avec Dieu.


PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE

â Profitons du confinement pour méditer sur La liberté du Christ…

Il nous arrive parfois d’envier la chance qu’auraient eue les premiers disciples de Jésus. La foi n’avait-elle pas, pour eux, la force de l’évidence ? Nullement. Les évangiles nous les montrent dans leur humanité, avec leurs incertitudes et leurs faiblesses. À côté de courts moments d’illumination, ils ont connu des périodes difficiles et des passages à vide. L’entrée messianique de Jésus à Jérusalem, telle que la rapporte l’évangile de Marc, nous livre la raison profonde de ce chassé-croisé d’ombre et de lumière. C’est que le Fils de Dieu a volontairement épousé la condition de serviteur. Sa qualité maîtresse n’était pas la toute-puissance, mais l’amour qui fait exister l’autre par effacement de soi. 

â Profitons du confinement pour méditer sur mettre nos pas dans les pas de Jésus…

AU DIMANCHE DES RAMEAUX, les chrétiens revivent l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Au-delà d’un aspect que l’on pourrait juger négativement, celui des rameaux bénis que beaucoup viennent chercher comme un talisman protecteur, la liturgie donne tout son sens à cet évènement : nous ne célébrons pas un Jésus qui serait le roi des juifs, mais le roi d’un royaume qui n’est pas de ce monde, royaume où il nous précède et nous conduit par sa mort et sa résurrection.

Le dimanche des Rameaux nous ouvre, chaque année, l’accès au cœur de notre foi, au mystère que nous proclamons dans l’anamnèse : ″Nous rappelons ta mort…″

Le Christ ne s’est pas abaissé pour être exalté, mais pour glorifier son Père : amour absolu qui engendre la vie (deuxième lecture). Que cette fête nous fasse participer avec le Christ, à ce grand mouvement d’amour. De nos morts jaillira la vie dans le Christ au matin de Pâques.

â LE TRIDUUM PASCAL.

 L'Église célèbre chaque année les plus grands mystères de la Rédemption des hommes depuis le Jeudi-Saint à la messe du soir en mémoire de la Cène du Seigneur jusqu'aux vêpres du dimanche de la Résurrection. Ce temps est nommé à juste raison « Triduum du Christ crucifié enseveli et ressuscité », on l'appelle mieux encore « Triduum pascal » parce qu'en lui est représenté et s'accomplit le mystère de Pâques, c'est-à-dire le passage du Seigneur de ce monde à son Père. En célébrant ce mystère par les signes de la liturgie et les sacramentaux, l'Église s'unit au Christ, son Époux, dans une intime communion.

Le Vendredi saint, on doit observer partout le jeûne avec l'abstinence. Impropères) et l'hymne en l'honneur de la croix.

-Le Samedi saint, la Veillée pascale dans la Nuit sainte. Depuis les temps les plus reculés, cette nuit est «une veille en l'honneur du Seigneur», et la veillée célébrée cette nuit, en commémorant la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité.

-Le dimanche la résurrection du Christ est, en effet, le fondement de notre foi et de notre espérance, et par le baptême et la confirmation nous sommes greffée sur le mystère du Christ : morts avec lui, ressuscités avec lui

â La Semaine Sainte est un grand message pour tous en un temps où l’on se replie beaucoup sur soi pour n’avoir pas à affronter la part de souffrance qu’il y a dans un véritable amour de l’autre. Sachons ajuster notre amour à celui du Christ qui éclate en lumière au matin de Pâques.

Méditation  pour les Rameaux…

Quelle idée de finir comme un esclave. Quand le monde entier

A besoin d’être sauvé tout de suite ?

Vous n’auriez pas fait comme ça. Moi non plus, sans doute.

Mais nous sommes les sauvables, pas le sauveur.

un sauveur, ça sert à sauver. Alors taisons-nous et restons à genoux

Devant l’humilité de notre Père des cieux.

Sinon, nous ne sommes bons Qu’à lui tenir les rameaux le dimanche

Et à lui cracher dessus le lendemain Si ce qu’il fait ne nous plaît pas.

Laissons-le-nous guérir en silence.

                                       Bonne semaine avec Jésus !

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