Définition «la fidélité.»
● En 1992, le pape Jean-Paul a institué
dans l'Église la Journée mondiale des malades pour que, tous, nous découvrions
le vrai visage de Dieu. Dieu qui est bon, qui apporte la paix du cœur. C'est ce
Dieu-là que Jésus est venu révéler sur terre. A longueur de journée nous
entendons : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter
ce sort ? » Face au grand problème de la souffrance et du mal
dans le monde qui ne cesse de se déshumaniser, l’interrogation sur l’existence
de Dieu, sa justice et sa bonté. De tous les temps, les gens souffrent et ont
essayé de comprendre et d’expliquer la souffrance humaine. La violence, la
maladie, le mal, la souffrance et la mort font partie de notre réalité. Il faut
les combattre, mais aussi les assumer. L’évangile qui raconte comment Jésus
guérit les malades et chasse beaucoup d’esprits mauvais, la première lecture
est le cri du grand malheureux, qu’est-ce Job. Il a perdu tous ses biens,
ses troupeaux, ses serviteurs; ses fils ont tous été tués dans l’écroulement de
leurs maisons. La maladie s’est abattue sur lui. Job n’est pas un grand naïf et
il ne se complaît pas dans la souffrance. Il ne se renferme pas sur lui-même,
il continue de parler à Dieu.
● La plainte de Job appelle la réponse de
Dieu fournie par Jésus. Dans le récit de l'Évangile, Marc revient avec des
guérisons et des histoires de démons afin de nous présenter Jésus au début de
sa vie publique. Le miracle de Jésus laisse deviner autre chose qu’une simple
guérison ; c’est le signe de la grande guérison que Dieu veut réaliser pour
l’humanité, quand Jésus se lèvera lui-même de la mort. Nous sommes au cœur du
salut chrétien, car il ne sert à rien de nous dire chrétiens si nous ne
changeons pas notre vision du monde et notre vie. La réponse de Dieu à
nos tragédies humaines ne consiste pas à résoudre tous nos problèmes, mais à changer
le niveau ou la hauteur de notre regard. Le mal et la souffrance sont toujours
là, mais ils n’ont pas le dernier mot sur la vie humaine, parce que Jésus, en
s’approchant de nous, nous prend par la main et nous fait nous lever et
nous accompagner, les uns les autres. C’est ce qu’on appelle l’espérance.
● Parler, servir, sortir de soi et rentrer
en soi, pour se trouver et vivre. La vie éternelle commence dès ici-bas quand
Dieu est le centre de nos vies. Si nous enracinons notre vie dans une telle
attitude, nous devenons des témoins de l'Évangile. Saint Paul nous dit que cela
n’est pas une option, car pour lui annoncer l'Évangile est une nécessité. Il
s’est fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible.
De plus, celui qui annonce l’Évangile ne le reçoit pas moins que celui qui
l'écoute. Jésus voulait aller dans d’autres lieux, dans d’autres villages, pour
proclamer la Bonne Nouvelle. Il n’était pas venu pour être adulé ou même pour
soigner tous les malades de la région. Il portait un message et les actions
éclatantes donnaient du poids à sa parole. Dieu n'est pas enfermé dans un
temple ni dans les églises, ni dans la religion, attendant les prosternations
de ses adorateurs. Dieu est au milieu des gens dont la vie n'est pas toujours
rose. Jésus proclame un Dieu plein de tendresse, de miséricorde, de pardon.
Dieu relève, il n’est pas un maître qui asservit à sa loi et à ses commandements.
● L'attitude de Jésus est faite de confiance
et d'action. Comme lui, nous pouvons aider celui ou celle qui s'effondre à se
redresser. Comme lui, nous pouvons redonner espoir à celui ou celle qui
s'approche du néant et du vide. Nous sommes capables d’accompagner et
guérir les autres. N’est-ce pas ce que Saint Paul affirme, car Jésus
ressuscité agit à travers lui. Job a été amené à revoir sa relation avec
les biens matériels, avec le monde, et à reconstruire sa vie différemment.
● Nous ne sommes pas tous des Job, mais
notre enjeu est de vivre de l’Évangile, de découvrir et faire découvrir
le Royaume de Dieu. Mettons-nous en marche et suivons Jésus. Suivons-le à
l'occasion dans ses rencontres avec son Père, qui est Notre Père
E Le coin des enfants : Définition : Jésus guérit…
UN SERVITEUR DU ROYAUME DE DIEU VOUDRA
TOUJOURS LE BIEN POUR LES AUTRES.
"Le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour
servir..." Marc 10,45
Toutes
sortes de "maladies" peuvent encombrer notre âme:
-Peut-être
sommes-nous égoïstes, orgueilleux, médisants, violents, jaloux, ...?
-Peut-être
sommes-nous sans aucune espérance, craintifs, toujours tristes,...?
-Peut-être
avons-nous souffert, peut-être sommes-nous blessés, peut-être vivons nous
toujours dans un passé difficile?
-Peut-être
avons-nous manqué d'amour?
-Peut-être
avons-nous besoin d'un pardon? Peut-être avons-nous besoin de pardonner à
quelqu'un?
Peut-être ne croyons-nous plus en Dieu? La vie n'a peut-être aucun sens pour
nous!
Prier:
Jésus
se lève de bon matin. Avant de commencer sa journée, il sort, va dans un
endroit désert, et là, il prie. Sans doute se souvient-il de sa journée
offerte à la pauvreté, aux douleurs humaines...
Sans doute confie-t-il toutes les personnes rencontrées au Souffle d'Amour du
Père...
Sans doute remercie-t-il pour toute la beauté, toute la lumière qui a jailli,
toutes les levées de vie...
Chaque
journée est comme un commencement, comme un nouveau départ.
Avant de les vivre, Jésus s'ouvre à la Présence d'Amour et de Vie; il se
remplit du Souffle qu'il propagera ensuite. Dans la prière, Jésus
rencontre CELUI qui est la Source de sa Vie, CELUI à qui il confie ses gestes,
ses paroles, ses journées, CELUI qui donne le pain de ce jour.
Jésus entre en communion avec le Père pour remplir sa vie, pour que celle-ci
devienne pain pour les hommes. Ensuite, Jésus peut se lever et marcher de
nouveau vers ses frères.
La
prière de Jésus est communion avec Dieu; il donne et il accueille. La prière
renouvelle Jésus, l'aide à faire des choix, le pousse vers les hommes.
PAROLE
DE VIE POUR LA SEMAINE
â Profitons du confinement pour méditer : pourquoi la souffrance ?
La première lecture et l’évangile de ce
dimanche évoquent les multiples visages de la détresse humaine. Or, à travers
Job et Jésus, la Bible nous présente deux attitudes fort différentes à l’égard
du malheur. D’un côté, c’est le cri douloureux et désabusé de l’homme
cruellement éprouvé, qui n’attend plus rien de la vie. Jésus, lui, a décidé de
se battre contre le mal et la souffrance. Nous le voyons guérir de nombreux
malades et chasser des esprits mauvais. Ce faisant, Jésus discerne parfaitement
le piège à éviter, à savoir la séduction que peuvent exercer les prouesses d’un
guérisseur. Il nous appartient aujourd’hui de réinventer, dans la vérité de nos
paroles et de nos rencontres, les gestes libérateurs de Jésus.
â Profitons du confinement pour méditer sur le Christ qui réalise le salut promis.
Dans les épreuves, quand nous ne voyons plus aucune solution à nos problèmes,
nous sommes tentés de nous tourner vers Dieu afin qu’il réalise le dénouement
que nous avons envisagé. Mais Dieu n’intervient pas dans la vie des hommes
comme un magicien ou un sauveur des causes désespérées. Job, dans sa sagesse,
expose au Seigneur sa condition, le laissant libre selon ses desseins. Pour cet
homme, il suffit de reconnaître sa propre fragilité et d’exprimer à Dieu son
désespoir (première lecture). A l’inverse, Jésus, par les miracles qu’il
accomplit, répond précisément à l’attente des populations qu’il rencontre.
Mais, pour Jésus, ces miracles ne sont pas l’essentiel de ce qu’il vient
apporter au monde. Ils sont là pour conduire à la foi le peuple élu.
La
Bonne Nouvelle, c’est que Dieu réalise sa promesse : son Fils, le messie,
vient libérer son peuple de tout mal. Aussi Jésus affronte-t-il le Mal dans
toutes ses formes et parvient à le vaincre. Il est «l’urgentiste de
service». Il invite les hommes de son temps, tout comme nous, à collaborer
à cette œuvre de salut, en accueillant la nouveauté de son message. En ouvrant
nos cœurs pour agir selon son Esprit, nous aurons pour tout homme une vraie
charité. En écoutant sa Parole, nous connaîtrons vraiment qui est Dieu.
â Profitons du confinement pour méditer : sur prier, prêcher, guérir.
Les journées et les nuits de Jésus sont bien remplies, dès le début de son ministère en Galilée. Il prie bien avant l’aube, pour nourrir ce qui constitue le fond de son être, la relation avec le Père. Ceux qui, après lui, seront appelés au ministère auront à l’imiter. C’est ce que fit saint Paul pour lequel l’annonce de l’Evangile n’était pas une tâche facultative, mais une nécessité, assumée gratuitement. L’Apôtre, lui aussi, a donné un enseignement remarquable. En même temps, il a partagé « la faiblesse des plus faibles ». Il s’est soucié de soulager les détresses humaines qu’il rencontrait. Il faut savoir que les périodes où le succès apostolique est au rendez-vous font place à des périodes d’épreuves. Jésus lui-même n’a pas été épargné. Malgré sa parole qui laissait les foules dans l’admiration, malgré ses guérisons qui suscitaient leur enthousiasme, il devait finir sur une croix, objet de dérision. C’est le Père, et non pas les foules, qui allait lui conférer la gloire véritable. Comme nous dit saint Paul, c’est à chacun de proclamer l’Evangile ; «c’est une nécessité qui s’impose à tous»… c’est une mission qui nous est confiée, celle de prendre soin, celle de chasser le mal à la manière de Jésus «l’urgentiste de Dieu».
Dimanche de la santé
â Traverser l’épreuve : Témoignage.
Avec
la pandémie, le monde entier a traversé une terrible épreuve, à la fois
collective et individuelle dont les conséquences sont multiples et durables.
Lorsque l’épreuve nous atteint personnellement, ses formes varient. La maladie
n’est pas la seule en cause : le deuil, le handicap, la solitude, la
mésentente familiale, le chômage… peuvent laisser pantelant sur le bord de la
route… paraître insurmontables. Et pourtant ce difficile chemin s’éclaire
parfois, amenant une relative sérénité qui étonne et émerveille ceux et celles
qui sont témoins.
â Une nouvelle qui fait du bien : Témoignage
Ce
qui fait du bien, quelque soit celui qui le fait, croyant ou non, peu avoir
véritable saveur d’évangile. Cela nous arrive tous les jours dans nos vies et
nous passons à côté sans y prendre garde. Pendant la pandémie, les solidarités
se sont multipliées et ont été mises en valeur à juste titre. Pour ceux qui
savaient les repérer, peut-être même les contempler, elles étaient vraiment
Bonne Nouvelle !
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