Définition
de l’épiphanie… !
La fête de l’Epiphanie nous
rappelle donc que Dieu appelle tous les hommes. A travers les mages qui
viennent à son berceau, c’est tous les peuples du monde entier qui sont
invités. Dès lors, nous comprenons bien que le racisme contre les étrangers est
absolument contraire à l’Evangile. On ne peut pas en même temps leur annoncer
la bonne nouvelle et les rejeter. Tous les hommes, y compris les plus grands
pécheurs peuvent trouver leur place dans la caravane des mages. Et c’est à
toute l’Eglise que le prophète s’adresse quand il dit : « Debout Peuple de
Dieu, car elle est venue ta Lumière. » Notre mission, c’est d’en être les
témoins par toute notre vie. Cet évangile est porteur d’une bonne nouvelle pour
tous les peuples de la terre.
En ce dimanche de l’Epiphanie,
Dieu nous fait signe. Il nous appelle tous à lui. La foi ne vient pas au bout
de raisonnements intellectuels. Elle est ouverture à l’imprévu. Nous sommes en
marche vers le Père ; et le Seigneur est là pour nous guider par sa Parole. Son
Eucharistie nous est offerte pour refaire nos forces. Le problème c’est que
nous sommes souvent comme les gens de Jérusalem qui ne sont pas venus à la
crèche. La Lumière brille toujours, mais on ne la regarde pas. Au lieu de
s’ouvrir à Dieu est aux autres, « on se protège, on s’enferme ; c’est le
signe d’un monde clos, c’est catastrophique » Ce danger de l’enfermement
nous guette tous. La fête de l’Epiphanie est là pour nous inviter à sortir, à
aller vers les autres et vers le Seigneur. Dans l’évangile de ce jour, nous
voyons des païens, qui cherchent Dieu, qui se mettent en marche et qui
vont aller jusqu’au bout de leur quête pour se prosterner devant un enfant pour
l’adorer comme le fils de Dieu.
Comme chaque année, nous
célébrons cette fête de l’Epiphanie en communion avec l’Eglise universelle. En
ce dimanche notre prière et notre solidarité chrétienne sont tout spécialement
pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Avec la crise économique mondiale,
les guerres, la famine, les persécutions, certaines Eglises de ce
continent sont dans une situation critique. Plus que jamais, elles ont besoin
du soutien fraternel des catholiques de France et d’Europe. Ensemble, nous
sommes la même Eglise de Jésus Christ. La mission est désormais réciproque. Il
y a 150 ans, les missionnaires partaient d’Europe pour évangéliser l’Afrique.
Aujourd’hui les Eglises africaines nous envoient des prêtres, des religieux et
des religieuses ; encore faut-il qu’elles-mêmes puissent continuer à grandir.
En ce jour, nous sommes tous
invités à prier en communion avec toutes les communautés chrétiennes de tous
les continents. Ils sont nombreux les étrangers qui ont nourri notre foi.
L’Épiphanie nous invite à approfondir notre foi en Jésus Roi.
E
Le coin des enfants : Définition :
L’Épiphanie
La fête de la commémoration de
l'arrivée des mages près de Jésus a été appelée fête de
"l'Epiphanie". Epiphanie signifie "manifestation". C'est
une fête où Dieu se manifeste: Il se dit, Il se livre un peu, Il se fait
connaître, Il donne des signes de son existence...
A qui se manifeste-t-il? Par qui?
Pour l'évangéliste Matthieu (le seul à raconter cette histoire), Dieu se
manifeste en Jésus à des mages (des savants étrangers, des païens, des
chercheurs, des personnes qui scrutent les étoiles, qui ont soif d'infini). En
écrivant ces récits d'enfance, Matthieu n'a pas l'intention de nous livrer un
reportage (il n'était pas là le jour de la naissance de Jésus et il écrit près
de 80 ans après). Son but n'est pas de nous parler des mages (qui ne sont
peut-être que pure légende) mais de nous parler de Jésus; de nous dire qui
est Jésus pour lui et ce que sa venue change. Avec Jésus, La Parole
s'ouvre; elle n'est plus réservée à quelques-uns. Elle atteint les étrangers,
les païens (mages venus d'Orient) - mais aussi tous ceux qui, affamés d'infini,
cherchent, étudient, scrutent... - et les touche profondément. En Jésus, Dieu
se manifeste, se révèle être Père de l'humanité entière.
Aujourd'hui? N'oublions pas de
devenir mage... N'oublions pas de nous lever, de nous mettre en route, de
chercher, de scruter... (Mt2,1)
N'oublions pas de demander, d'écouter,
d'accueillir, de se laisser remplir, envahir... (Mt2,10)
N'hésitons pas à "entrer
dans la Maison", dans l'intimité... (Mt2,11)
N'hésitons pas à remercier, à
ouvrir notre cœur, à offrir....
- Le dimanche après le premier
janvier, on mange la galette des rois comme le faisaient déjà les romains avant
la naissance de Jésus. A l'époque, la galette toute dorée représentait le
soleil. On la partageait au moment où les jours avaient terminé de raccourcir;
la lumière commençait tout doucement à regagner sur l'obscurité.
Une nouvelle "course" du soleil débutait.
Au 4ème siècle, les chrétiens ont repris cette fête et l'ont faite coïncider avec l'arrivée des mages près de Jésus.
PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE
â Profitons du confinement pour méditer une
lumière pour tous les hommes.
La Jérusalem d’aujourd’hui, pomme de la discorde entre Israéliens et Palestiniens, voire entre gardiens rivaux des Lieux saints, ne ressemble guère à celle du roi Hérode, encore moins à celle – radieuse et souveraine – qu’entrevoyait le prophète du retour. Pourtant, juifs, chrétiens et musulmans continuent à s’en réclamer comme leur partie spirituelle, point de rencontre unique du ciel et de la terre. Or, les mages d’Orient, dont l’évangile de Matthieu conte l’étonnant périple, ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces chercheurs de Dieu venus d’ailleurs nous invitent aujourd’hui à regarder par delà les limites de nos Églises. À peine un homme sur cinq a entendu parler de Jésus. Aux autres, qui dira qu’ils sont admis au même héritage et associés à la même promesse ?
â Profitons du confinement pour méditer
sur les rois mages.
QUELLE INIMAGINABLE démarche que celle des mages, savants
versés dans la connaissance des astres, venus se prosterner devant un simple
enfant auprès duquel se tenait Marie, sa mère ! Et en même temps combien
de légendes variées de ce récit des mages ont fleuri dans l’imaginaire
populaire… Ne pourrait-on pas voir là un des aspects du paradoxe du mystère sue
nous célébrons ce jour ?
La fête de l’Épiphanie tire son nom d’un mot grec qui veut dire ″manifestation″. Car si les mages partent d’Orient, guidés par une étoile. Ils savent alors où aller pour se prosterner devant ce Roi-Messie, attendu par tout un peuple. Comment alors ne pas s’associer à l’immense joie éprouvée par tous ceux qui, à l’exemple des mages, reconnaîtront, à travers des signes bien discrets, la présence de Jésus Sauveur ? Ainsi s’accomplit ce qui avait été annoncé par la bouche du prophète : ″les nations marcheront vers ta lumière″. La fête célébrée de dimanche nous rappelle notre mission : être ″épiphanie″ du Seigneur et, sans cacher nos fragilités, le manifester au monde, pour que les hommes apprennent à se défaire des sagesses trop humaines et des puissances trompeuses.
â L’ÉGLISE NOUS INVITE À FÊTER L’ÉPIPHANIE.
La fête de l’Epiphanie est
souvent appelée aussi la « fête des Rois ». Sans la galette, je ne
sais pas si la fête de l’Epiphanie serait bien connue…Et pourtant, c’est une
grande fête. Longtemps on a célébré le 6 janvier l’ensemble des diverses
manifestations au monde du Fils de Dieu la Nativité, l’Adoration des
mages, le Baptême de Jésus dans le Jourdain et le premier signe accompli par
Jésus à Cana. L’Eglise arménienne, par exemple, continue cette tradition. Les
orthodoxes, eux, fêtent Noël et les mages un même jour, mais insistent sur le
baptême du Christ. Et nous les catholiques, nous avons dissocié : Noël, le
25 décembre ; les mages, le deuxième dimanche après Noël, et le baptême,
le dimanche suivant généralement.
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