Définition de l’Agneau de Dieu… !
● Voici l’Agneau de Dieu
Lors de nos célébrations eucharistiques, nous disons ces mots avant de vivre la communion au Christ Jésus. Tout comme Jean le Baptiste les a prononcés en référence à Jésus. Il les a dites aux deux disciples (1). Ils entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. Ils habitèrent chez lui pour ce jour-là.
● Ce mot habité a une signification très particulière dans la Bible. Il signifie le partage de l’intimité de l’autre et par conséquent l’adhésion à sa personne.
● Les disciples s’associaient et désiraient connaître les pensées de leur maître. Celui-ci les leur apprenait à partir de la Torah, le chemin pour atteindre Dieu. Les disciples écoutaient la pensée du maître et ils s’y attachaient de tout leur être, esprit et cœur.
● Jésus a pris l’après-midi et la soirée pour les instruire et leur rappeler que tout comme l’agneau avait libéré leurs pères, il libérerait le peuple. Une libération qui passerait par la souffrance.
Le Messie serait un jour comme l’agneau conduit à l’abattoir (2). Il serait celui qui enlèverait les péchés du monde et il lutterait contre le mal sous toutes ses formes.
● L’oppression romaine qui taxait indûment les petits et les pauvres, la complicité des responsables du temple avec l’occupant, la libéralisation du commerce au temple, l’intimité avec Dieu réservée aux initiés, etc. étaient les principaux maux de l’époque.
● Ce nouvel Agneau vaincrait malgré l’opposition des forces du mal. Ces dernières combattront l’Agneau mais l’Agneau les vaincra, car il est le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois (3). Cet Agneau donnerait la lumière aux nations et la paix aux hommes de bonne volonté.
● André et Jean découvraient le mystère du chemin vers Dieu. Leurs cœurs étaient remplis de joie et de paix et ils sentaient leur personne se transformer à l’écoute de Jésus. Ils entraient dans son intimité. Ils habitaient avec Lui. Maintenant, ils savaient qui il était et ils devinrent à leur tour ses témoins. André partit vers son frère Pierre et il dit : nous avons trouvé le Messie, le Christ.
● Nous en connaissons la suite. Pierre devint Képha (roc). Il fut transformé puis introduit au mystère de la vérité. Il devint lui aussi participant à celui qui est le salut. Yahvé est mon roc et mon libérateur, c’est mon Dieu (4).
● André et Jean, comme tous les juifs en attente du Messie, mangeaient debout l’agneau pascal pour signifier qu’ils étaient prêts à accueillir le nouvel Agneau. Le disciple du Christ qui habite la maison de Dieu prend parti pour l’Agneau, le Fils de Dieu. Il se tient debout pour le maître. Il parle de lui et il pratique le bien.
●Jean le Baptiste a témoigné de Jésus à André et à Jean. Et, André a témoigné du Christ à Pierre. Vous et moi, à qui allons-nous témoigner du Christ Jésus ?
🖝 Le coin des enfants : Définition : L’Agneau de Dieu.
Jésus, agneau de Dieu: Dans l'évangile que nous lisons,
Jean-Baptiste compare Jésus à l'agneau de Dieu. Pour le prophète, Jésus est
donc:
1-Signe du passage libérateur de Dieu dans la vie des
hommes. En regardant Jésus, en le suivant, les disciples pourront voir l'action
libératrice de Dieu dans la vie des hommes.
2-Serviteur. Jésus est comme l'agneau qui donne sa vie pour Nourrir les hommes,
pour les ouvrir au Père, leur donner envie de rentrer dans l'Alliance et les
rendre accueillants à l'Esprit de Dieu.
En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le
Baptiste déclara: « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c’est
de lui que j’ai dit: L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car
avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas; mais, si je suis venu
baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël.» Alors Jean
rendit ce témoignage: «J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et
il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé
baptiser dans l’eau m’a dit: ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et
demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’ Moi, j’ai vu, et je rends
témoignage : c’est lui le Fils de Dieu.»
Connaître dans la Bible: Dans la Bible, le mot connaître est pris
dans son sens plein. On ne reste pas à la superficie de l'autre. Il y a une
relation profonde qui s'établit entre deux personnes, un cœur à cœur, un
échange. Chacun connaît l'autre comme si l'autre était lui. Chacun connaît la
lumière profonde de l'autre. Il y a communion.
Pour connaître vraiment les autres: Peut-être faut-il, pour connaître vraiment
bien les autres et ne pas rester dans une connaissance superficielle, commencer
par passer du temps avec Dieu. Être avec Lui, Le prier, Lui offrir du temps et
un espace, n'est pas une perte de temps. C'est le meilleur moyen pour devenir
toute disponibilité pour les autres, et pour ainsi les connaître vraiment bien!
C'est aussi le meilleur moyen pour leur donner ce qui est vraiment bon pour
eux!
De la vocation du jeune Samuel jusqu’à celle des
disciples de Jésus, l’Écriture nous présente une longue suite de personnages
appelés ou désignés par Dieu. Autant dire que l’homme n’est pas seul à décider
de sa mission terrestre. Aux yeux du croyant, chaque destin singulier s’inscrit
dans le mystérieux dialogue entre Dieu et ses créatures. La ″vocation″ ainsi
comprise n’est donc pas l’apanage de quelques privilégies. Or, on dit
volontiers que, de nos jours, les vocations se raréfient. Dieu appellerait-il
moins qu’autrefois ? C’est plutôt notre regard qui a besoin de s’élargir.
Tout baptisé – voire tout homme – reçoit de Dieu une orientation pour sa vie,
et nombreux sont aujourd’hui ceux et celles qui répondent à des appels
semblables à ceux dont parle la Bible.
🞽 Profitons du confinement pour méditer «Me voici»
LA DÉMARCHE SPONTANÉE de l’homme religieux n’est-elle pas de tenir obtenir
la protection de Dieu par des prières et des actes de culte, pour lui forcer
doucement la main ou se prémunir contre ses possibles châtiments ? Les
hommes de la Bible ont fait un long chemin pour découvrir une toute autre
relation à Dieu : c’est lui, Dieu, qui cherche et appelle l’homme de tout
son cœur, et celui-ci apprend lentement à entendre cet appel qui émerge de sa
nuit et de son sommeil, et à lui répondre. Tel est le rôle des prophètes :
révéler un Dieu de tendresse qui attend anxieusement de recevoir l’amour de
l’homme. Dieu appelle et l’homme répond. La seule réponse que Dieu attend de
nous, un engagement total, corps et âme. Accueillir cet appel, c’est
répondre.
Sans doute est-ce à ce niveau
qu’aujourd’hui il y a plus d’hésitations qu’autrefois, et moins d’engagements.
Mais en toute vocation au sens fort, c’est Dieu qui appelle. Pas
moins. Il ne faut pas l’oublier en ces temps où les vocations
sacerdotales et religieuses semblent rares. L’être humain a parfois de la peine
à identifier la source de l’appel. Pression sociale ? Autosuggestion ?
Rêve éveillé ? Ou est-ce vraiment le Seigneur qui appel ? Un
discernement s’impose. Un accompagnateur, ayant une certaine expérience, est
souvent utile (première lecture). Aujourd’hui nous ne manquons
probablement pas de vocations sans doute de jeunes Samuel.
🞽 Profitons du confinement pour méditer : Venez et voyez.
La Bible nous présente une succession
d’appels, depuis Abraham jusqu’à Marie, en passant par Samuel, les prophètes et
les apôtres que Jésus choisit. Nous aussi, nous avons été appelés le jour de
notre baptême et nous avons reçu un nom par lequel nous serons appelés tout au
long de notre vie. Mais comment reconnaître l’appel de Dieu et ce qu’il nous
propose de vivre pour que nous soyons heureux ? Comment pouvons-nous
discerner ce qui nous est vraiment demandé ? Sûrement pas en faisant le
fier et en pensant que nous avons immédiatement raison. Le récit de Samuel nous
montre trois appels successifs, et, à chaque fois, la méditation du prêtre Éli.
De même pour les disciples de Jean Baptiste qui deviendront ceux de Jésus,
après une recherche du lieu où ce dernier demeure : venez et vous
verrez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire