12 décembre 2020

3ème dimanche de l’Avent – Année B >>>

Première lecture: Is 61, 1-2a.10-11
Psaume : 118
Refrain : Mon âme exulte en mon Dieu. Ou j’exulte de joie en Dieu mon Sauveur. (bis)
Deuxième lecture : 1 Th 5, 16-24
Evangile : Jn 1, 6-8.19-28
PU : Viens, Emmanuel, viens, viens parmi-nous Viens, Emmanuel, viens, viens nous sauver


Définition: … Bonne nouvelle… ! 

● Ce 3ème dimanche de l’Avent est aussi appelé « dimanche de la joie ». Cette joie, nous la voyons dans nos rues illuminées. De grands sapins ont été dressés sur nos places. Les gens circulent dans les rues avec de gros paquets-cadeaux. Tout cela est beau. Mais ce 3ème dimanche nous invite à faire un pas de plus dans la foi. Il s’agit pour nous de nous réjouir dans le Seigneur. « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance. » C’est cet appel à la joie que nous retrouvons dans chacune des lectures de ce dimanche.

● Ce troisième dimanche de l’Avent est appelé « dimanche de la joie ». Oui, mais comment être dans la joie dans un monde qui ne cesse de générer des inquiétudes pour nous et nos enfants. Nous le voyons bien : les situations de détresse sont bien présentes. Au cœur de nos familles, dans notre vie personnelle ou professionnelle. Un enfant malheureux que nous n’arrivons pas aider, un parent qui est malade et qui ne nous reconnaît plus, la perte d’un emploi, une maladie, une dépendance, avec le sentiment d’être incapable de s’en sortir un péché qui nous marque et que nous portons tout seul car nous n’avons jamais accepté de le reconnaître devant Dieu dans la confession… 

● L’évangile de ce dimanche nous montre une autre source de joie. Il nous présente Jean Baptiste comme « témoin de la lumière ». Il n’était pas la lumière mais il l’a montrée. Il a désigné le Messie à tous ceux qu’il rencontrait : « Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas. » Cette bonne nouvelle que Jean Baptiste adressait aux foules de son temps vaut aussi pour nous aujourd’hui. Jésus est là présent au cœur de nos vies. Malheureusement, nous sommes souvent ailleurs. Et ce n’est pas avec nos seuls moyens humains que nous arriverons à le reconnaître. Pour y parvenir, il nous faut le regard de la foi, un regard éclairé et nourri par la Parole de Dieu et les sacrements.

● Le Seigneur vient. Il est mystérieusement présent au milieu de nous. Ce troisième dimanche de l’Avent nous invite à le reconnaître. C’est plus important.  Notre monde souffre de l’injustice, de l’immoralité, de l’égoïsme. Il est nécessaire de ce convertir sur ces points. Mais le plus grand malheur c’est l’incrédulité, c’est le manque de foi, c’est ne pas reconnaître la présence de Dieu au milieu de nous. Par ce refus de Dieu, nous nous éloignons de celui qui est la seule chance de notre vie.

● Dans quelques jours, nous fêterons Noël. Il y aura beaucoup de paquets cadeaux bien enveloppés dans du papier coloré. Ce sera pour nous une occasion de donner de la joie à ceux et celles que nous aimons. Mais si nous en restons là, c’est vraiment dommage. Vivre Noël, c’est faire un geste de foi ; c’est croire en Jésus qui vient et nous engager à écouter sa Parole et à le suivre. Les plus beaux cadeaux du monde, les plus fastueux réveillons ne peuvent pas vraiment nous combler. C’est seulement auprès du Seigneur que nous trouverons la vraie joie. Il ne peut y avoir de vie chrétienne vraiment authentique sans cette joie née de l’amour de Dieu. Nous ne pouvons pas annoncer la bonne nouvelle de Jésus Christ avec un air d’enterrement.

Accueillons cette invitation à la joie comme un appel à la foi, une foi rayonnante et communicative. ● A la suite de Jean Baptiste, soyons nous aussi des témoins de la lumière toujours soucieux de préparer les chemins du Seigneur et de dire son amour. C’est cela qu’il attend de chacun de nous. Mais pour remplir cette mission, nous venons puiser à la Source de l’amour qui est en lui. Nous nous nourrissons de la parole du Seigneur et de son Eucharistie.

● En ce dimanche, nous nous tournons vers toi Seigneur : « Que ta lumière rayonne à travers nous et attire les hommes à toi. Que ton amour passe vers eux à travers nous, à travers nos paroles et notre vie de tous les jours »


E Le coin des enfants : Définition Précurseur

Un témoin, c'est une personne qui voit quelque chose; c'est une personne qui est là au moment où il se passe quelque chose et qui le révèle ensuite...Jean est témoin de la Lumière.

La lumière apporte beaucoup: elle nous éclaire, elle révèle le monde autour de nous (sans la lumière nous ne pouvons bien reconnaître les formes, les couleurs, les distances), elle nous guide dans la nuit, elle nous permet de veiller plus longtemps, elle permet la vie (une plante sans lumière meurt), elle donne de la joie (lumière du sapin, bougies, décoration de Noël, feu de cheminée)...
Toutes ces expressions parlent de joie, de bonheur, de compréhension,... Elles nous disent que la lumière est très importante pour vivre heureux! La Lumière, c'est Jésus! Il est notre véritable guide, il nous montre un beau chemin; celui qui nous conduit vers le bonheur, vers la Vie! Il nous éclaire dans nos difficultés, nos peines... Avec lui, nous pouvons connaître et en ce temps de l'Avent, il est très important d'essayer d'être témoin de Jésus! Aimer les gens qui nous entourent... En ce temps de l'Avent, il peut nous aider à veiller!

Qui es-tu?

Et si cette question m'était adressée? Comment pourrais-je y répondre? La réponse à cette question est souvent une réponse en superficie. Nous n'entrons pas dans notre profondeur pour y répondre. Nous répondons souvent par des généralités. Pour aller plus loin et essayer de dépasser les généralités. Que dis-tu de toi-même?"

La réponse de Jean aux prêtres et lévites dans l'évangile. Jean répond: "Je suis la voix!" Jean-Baptiste est une voix, mais une voix mise au service du Seigneur pour préparer les cœurs à Sa rencontre. Et nous? Nous avons aussi des aspirations pour notre vie. Voulons-nous les mettre au service du Seigneur? Jean-Baptiste, prépare la route pour celui qui va suivre, il réveille des cœurs. Il est précurseur.


PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE 

â Profitons du confinement pour méditer sur la joie

Je tressaille de joie dans le Seigneur.″ A cette exclamation du prophète répond le cri du cœur de l’apôtre Paul : ″Frères, soyez toujours dans la joie !″ À l’approche de Noël, c’est en effet l’allégresse qui imprègne la liturgie de ce dimanche. Elle prend sa source dans la Bonne Nouvelle annoncée aux pauvres : celui que Dieu a consacré par l’onction – le ″Christ″ - est envoyé non pour dominer les nations, mais pour guérir des cœurs meurtris et libérer les captifs. Il nous appartient aujourd’hui de le reconnaître face aux nombreux prétendants qui se bousculent à la foire aux hommes providentiels et aux guides inspirés. À la suite de Jean Baptiste, les chrétiens rendent témoignage à la Lumière qui apporte au monde la joie de Dieu.

â Profitons du confinement pour proclamer la Bonne Nouvelle : Dieu sauve.

Tressaillez de joie : Voici l’invitation de ce troisième dimanche de l’Avent qui, dans la tradition de l’Église, est appelé dimanche de la joie.

Pourquoi nous réjouir, mais qui savons bien que la joie ne se commande pas ? Jean le Baptiste nous révèle le secret de la seule vraie joie : ″Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas″ (évangile). Seule la foi peut reconnaître en Jésus le sauveur qui accomplit la Bonne Nouvelle annoncée par les prophètes (première lecture). Seule la foi peut discerner dans le monde ″la valeur de toute chose″ (deuxième lecture).

Réunis en ce dimanche pour célébrer Celui que le monde a de la peine à connaître, laissons-nous entraîner par la puissance du Magnificat dans l’exultation de Marie pour rendre grâce à l’unique de notre joie, Jésus Christ, notre Sauveur et notre Dieu.

â Profitons du confinement  pour nous réjouir de la venue du Sauveur.

Soyez dans la joie ! Réjouissez-vous. C’est le leitmotiv de la liturgie de ce dimanche appelé ″Gaudete″, le premier mot latin de l’antienne d’ouverture.  Le thème est présent dans trois des quatre lectures de ce jour. La joie dont il s’agit n’est pas superficielle, anecdotique ou passagère. Elle s’enracine, comme le dit Paul. Notre joie est fondée sur cet inconnu dont nous discernons la présence dans nos vies. C’est lui qui motive notre action de grâce. A la jonction entre la première alliance et la nouvelle, Jean Baptiste et la Vierge Marie sont les hérauts (personne chargée d’annoncer publiquement la nouvelle), de ce dimanche du Gaudete. Cet appel rassemble l’attente d’Israël et la promesse de son accomplissement. Le livre d’Isaïe (première lecture) chante un personnage messianique mais ce personnage ″consacré par l’onction″ est aussi bien le Messie attendu qu’Israël, le peuple choisi par Dieu. Jésus lui-même s’est appliqué cette prophétie,

(Lc 4,18-21). Marie reprend l’exultation à son tour dans le chant du Magnificat.

La joie de l’Évangile, Ne serait-ce pas le plus beau cadeau à demander pour ce Noël ? Joie des cœurs qui cherchent Dieu, joie de ceux qui partagent la même confiance en la promesse, joie du Magnificat de Marie. Oui ″soyez toujours dans la joie″, nous dit saint Paul. Même dans la détresse, dans la solitude. Car nous pouvons compter sur le Seigneur : le Dieu de la paix qui s’offre, si nous lui ouvrons nos cœurs et nos mains. Le Dieu de la vie et de la joie, qui fait de nous ses enfants depuis notre baptême. En son Fils Jésus, il est déjà présent. Là, au milieu de nous.

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