Définition: … Bonne nouvelle… !
● Le temps de l’Avent est le
temps de l’attente par excellence. Nous sommes invités à lever le regard, à
prendre distance intérieurement par rapport à nos occupations et soucis, à nous
demander ce qui est essentiel dans la vie. Dans l’attente peut resurgir le
désir. Nous nous rendons compte que quelque chose nous manque, que la vie n’a
pas encore tenu toutes ses promesses et qu’il y a un avenir qui peut nous
combler (« Dieu nous ouvre un avenir »).
● Attendre, c’est renoncer à des
satisfactions immédiates. L’attente nous dépouille intérieurement, nous rend
pauvres. Nous acceptons de laisser derrière nous certaines habitudes du passé
pour nous ouvrir à quelque chose de nouveau qui ne dépend pas directement de
nous. Les mots de « désert » et de « conversion » prennent
tout leur sens. Loin du confort et du train-train habituel, nous nous tournons
vers ce qui fait vibrer notre cœur et qui n’a pas encore trouvé toute la place
qui lui convient.
● Ainsi, nous nous mettons en
route, année après année, avec « Jérusalem et toute la Judée » pour
nous laisser interpeller par la voix de Jean le Baptiste. Nous traversons nos
déserts dans un nouvel exode pour accueillir celui qui vient au-devant de nous.
Nous faisons le vide pour être comblés par Celui qui seul peut nous rendre
totalement heureux. Par notre attente, nous répondons à son attente et devenons
capables de cette manière seulement d’une nouvelle rencontre, d’un nouvel
échange. Car Dieu a un tel respect de notre liberté qu’il ne s’impose pas, mais
veut être désiré et accueilli librement. C’est pour cela qu’il serait
impossible de fêter Noël sans la préparation de l’Avent où nous nous disposons,
année après année, à recevoir à nouveau, chaque fois un peu autrement Celui qui
veut prendre part à nos vies.
● A première vue, il pourrait
s’agir d’une démarche individuelle, voire centrée sur soi-même. Mais il n’en
est rien. L’attente de l’Avent nous enracine plus profondément dans l’attente
de toute l’humanité pour la paix, la justice et le bonheur. En nous engageant
pour les réaliser autour de nous, nous préparons le chemin de Celui qui vient.
Car c’est bien à nous qu’il revient
Et cela, nous ne saurions pas le réaliser tout seuls, il faut un engagement
commun, réfléchi et organisé. Mais en le faisant, même à très petite échelle,
nous travaillons déjà à révéler la gloire de Dieu, à annoncer par nos actes le
pasteur qui conduit son troupeau, rassemble les agneaux et les porte sur son
cœur. Dieu bénit notre attente active et s’y donne déjà à rencontrer ! La
foi nous donne cette assurance et nous motive ainsi au-delà de tous les échecs
ou des limites de notre engagement.
● Ce dont il faut avant tout se convertir, c’est de la désespérance que rien ne
peut être changé et de la langueur dans laquelle le bien-être matériel pourrait
nous enfermer. Nous ne voyons pas les résultats de notre engagement politique
ou écologique ? Nous sommes tentés de baisser les bras du fait qu’un lent
travail de conscientisation ne semble pas porter de fruits ? Tant
d’initiatives ne sont pas couronnées du succès espéré ? Eh bien, le désert
ne se change pas en jardin du jour au lendemain. Et nous dont le regard est
porté chaque Avent vers Jésus qui est déjà venu et qui reviendra à la fin des
temps, ne devons-nous pas être les premiers à retourner toujours à nouveau à la
tâche de préparer ses chemins ?
E
Le coin des enfants : Définition du
guetteur de l’Avent
Il s'agit du commencement de la
Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Une Bonne Nouvelle, c'est une nouvelle qui va
donner du bonheur aux hommes, une nouvelle qui est bonne pour lui, pour sa vie.
Peut-être as-tu vécu des bonnes nouvelles qui ont été des rayons de soleil dans
ta vie? (Maman était à l'hôpital; quelle joie quand on m'a dit qu'elle allait
sortir! Mes amis s'étaient fâchés; le jour où ils se sont réconciliés a été un
jour de bonheur pour moi........)
La Bonne Nouvelle de Jésus va me
permettre d'entamer une vie nouvelle! Tu peux inviter Dieu dans ta vie et vivre
un commencement, une vie nouvelle! Et cette vie nouvelle tournée vers Dieu est
bonheur! La venue de Jésus est bonne pour ma vie, parce que Jésus me dit que je
suis aimé de Dieu! Que je sois malade ou bien portant, petit ou grand, Dieu
m'aime! J'ai peut-être triché, volé, menti,..., Dieu m'aime. Je ne suis jamais
seul dans ma vie, je compte aux yeux de quelqu'un! Dieu nous aime. Il est
toujours prêt à nous accompagner pour faire de nos vies des merveilles! Chaque
jour, il veut bien commencer ou recommencer l'Aventure avec nous.
Préparez nos cœurs : dans nos
vies
:
Cet évangile est lu durant le
temps de l'Avent. Le temps de l'Avent est un temps pour préparer notre cœur, un
temps pour essayer de changer de vie. Préparer notre cœur, c'est essayer
d'enlever en nous tous les obstacles pour que la grâce puisse habiter en nous. Pour
enlever les obstacles, il faut bien sûr les voir... et aussi avoir envie de les
éliminer : refus de partager, de pardonner, de croire, de prier, d'écouter
l'autre, de le rencontrer, manque d'amour,...
Rappel: La conversion, c'est le changement de vie. C'est changer son cœur en un
cœur meilleur, plus beau, plus aimant, plus pur...
Les
mots Bonne Nouvelle, ont été traduits en grec par «euangélion», qui a donné
ensuite le mot Evangile en français.
PAROLE
DE VIE POUR LA SEMAINE
â Profitons du confinement pour méditer
sur l’Esprit et sur le baptême.
L’humanité
d’aujourd’hui aspire à un monde qui réponde mieux que l’actuel à son exigence
de justice et à son insatiable soif de bonheur. Nous sommes plutôt bien sur
cette terre et avec nous-mêmes. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que la convenance
sociale nous enjoint de rechercher : bonheur, épanouissement personnel,
écologie de la vie… ? C’est dire que la venue du jour de Dieu ne nous
préoccupe que moyennement. Hélas ! Rares sont ceux et celles qui acceptent
de confronter leurs rêves ou leurs désirs aux lentes maturations que requiert
une vraie conversion des mentalités et des comportements. Aux juifs déportés à
Babylone, un prophète donne cette assurance : oui, le retour est à la
portée d’espérance, mais c’est Dieu qui prendra la tête de son peuple meurtri
et pardonné, écartant tous les obstacles de la route. Préparer le chemin du
Seigneur, c’est aussi la mission du Baptiste. Seul l’homme repentant est apte à
accueillir le Messie et à faire sienne la patiente de Dieu dont parle l’apôtre.
Il faut de la ténacité pour rendre droits les sentiers tortueux.
â Profitons du confinement pour proclamer la Bonne Nouvelle : Le Seigneur vient.
COMMENCEMENT de la Bonne Nouvelle ! Ainsi
commence l’évangile de Marc qui nous accompagnera tout au long de cette année
liturgique. L’expression ″Bonne Nouvelle″ est la traduction du mot ″évangile″,
c’est-à-dire un message joyeux. L’évènement heureux proclamé d’emblée ici est
le suivant : Jésus de Nazareth est à la fois ″Christ″ (ou Messie) et ″Fils
de Dieu″. L’objectif de Marc est de permettre de découvrir en quoi Jésus Christ
est Messie consacré par Dieu, nouveau roi qui a reçu l’onction pour prendre la
tête de son peuple et, plus encore, le Fils de Dieu révélé dans sa mort et sa
résurrection.
Le
temps de l’Avent peut devenir ainsi un temps fort où, en Église, nous nous
exerçons à l’attente du Seigneur, au renouvellement de notre espérance du
Royaume à venir. La liturgie oriente notre foi non pas vers un Dieu qui serait
resté derrière nous, comme si nous ne le trouvions que dans l’enfant né à
Bethléem, mais vers la venue du Seigneur à la fin des temps. Lentement d’Avent
en Avent, nous comprenons mieux, dans la foi que nous avons à préparer dans
notre vie, dans notre société, dans notre monde, le chemin du Seigneur..
â Profitons du confinement pour devenir des guetteurs
Les signes du salut qui sont déjà
donnés, la parole de Dieu nous invite à assumer notre vie de chrétien :
l’appel devenir guetteurs. Le guetteur
n’est pas celui qui ne fait que scruter l’horizon, Le guetteur doit toujours être dans le présent ; le
présent de l’avenir, c’est son attente. » Attention et attente sont deux
aspects, de notre vie chrétienne en ce
temps d’Avent. L’attente doit être notre engagement actuel. Les guetteurs,
autrefois étaient les prophètes, les Jean-Baptiste
Guetter, c’est donc assumer sa responsabilité. Isaïe, Paul et Marc nous le disent, « consoler, consoler mon peuple », de « tracer une route », de « tout faire » pour annoncer celui qui vient et de le présenter Nous devons examiner les Écritures Devenons des guetteurs pour annoncer à notre tour le Royaume !
Pour prolonger la prière :
Dieu de longue patience, tu ne cesses d’appeler à la conversion ceux qui ont été baptisés dans l’Esprit Saint. Ouvre nos cœurs à ta Parole et nous pourrons accueillir celui dont Jean Baptiste annonçait la venue, le Christ, Jésus.
Il est venu, un jour il reviendra !
Pour le 2ème dimanche de l’Avent.
La MAISON est commune à notre humanité même si elle nous présente des visages divers, même s’il arrive parfois que la maison s’enflamme. Rien n’est compris d’avance, tout est entre nos mains. PRÉPARONS LES CHEMINS qui ouvrent au «vivre ensemble».
IL EST VENU UN JOUR, UN JOUR IL REVIENDRA !
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