05 décembre 2020

2ème dimanche de l’Avent – Année B >>>

Première lecture: Is 40, 1-5. 9-11
Psaume : 84
Refrain : Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.
Deuxième lecture : 2P 3, 8-14
Evangile: Mc 1, 1-8
PU: Ecoute nos prières, Seigneur viens nous sauver


Définition: … Bonne nouvelle… ! 

● Le temps de l’Avent est le temps de l’attente par excellence. Nous sommes invités à lever le regard, à prendre distance intérieurement par rapport à nos occupations et soucis, à nous demander ce qui est essentiel dans la vie. Dans l’attente peut resurgir le désir. Nous nous rendons compte que quelque chose nous manque, que la vie n’a pas encore tenu toutes ses promesses et qu’il y a un avenir qui peut nous combler (« Dieu nous ouvre un avenir »).

● Attendre, c’est renoncer à des satisfactions immédiates. L’attente nous dépouille intérieurement, nous rend pauvres. Nous acceptons de laisser derrière nous certaines habitudes du passé pour nous ouvrir à quelque chose de nouveau qui ne dépend pas directement de nous. Les mots de « désert » et de « conversion » prennent tout leur sens. Loin du confort et du train-train habituel, nous nous tournons vers ce qui fait vibrer notre cœur et qui n’a pas encore trouvé toute la place qui lui convient.

● Ainsi, nous nous mettons en route, année après année, avec « Jérusalem et toute la Judée » pour nous laisser interpeller par la voix de Jean le Baptiste. Nous traversons nos déserts dans un nouvel exode pour accueillir celui qui vient au-devant de nous. Nous faisons le vide pour être comblés par Celui qui seul peut nous rendre totalement heureux. Par notre attente, nous répondons à son attente et devenons capables de cette manière seulement d’une nouvelle rencontre, d’un nouvel échange. Car Dieu a un tel respect de notre liberté qu’il ne s’impose pas, mais veut être désiré et accueilli librement. C’est pour cela qu’il serait impossible de fêter Noël sans la préparation de l’Avent où nous nous disposons, année après année, à recevoir à nouveau, chaque fois un peu autrement Celui qui veut prendre part à nos vies.

● A première vue, il pourrait s’agir d’une démarche individuelle, voire centrée sur soi-même. Mais il n’en est rien. L’attente de l’Avent nous enracine plus profondément dans l’attente de toute l’humanité pour la paix, la justice et le bonheur. En nous engageant pour les réaliser autour de nous, nous préparons le chemin de Celui qui vient. Car c’est bien à nous qu’il revient
Et cela, nous ne saurions pas le réaliser tout seuls, il faut un engagement commun, réfléchi et organisé. Mais en le faisant, même à très petite échelle, nous travaillons déjà à révéler la gloire de Dieu, à annoncer par nos actes le pasteur qui conduit son troupeau, rassemble les agneaux et les porte sur son cœur. Dieu bénit notre attente active et s’y donne déjà à rencontrer ! La foi nous donne cette assurance et nous motive ainsi au-delà de tous les échecs ou des limites de notre engagement.
● Ce dont il faut avant tout se convertir, c’est de la désespérance que rien ne peut être changé et de la langueur dans laquelle le bien-être matériel pourrait nous enfermer. Nous ne voyons pas les résultats de notre engagement politique ou écologique ? Nous sommes tentés de baisser les bras du fait qu’un lent travail de conscientisation ne semble pas porter de fruits ? Tant d’initiatives ne sont pas couronnées du succès espéré ? Eh bien, le désert ne se change pas en jardin du jour au lendemain. Et nous dont le regard est porté chaque Avent vers Jésus qui est déjà venu et qui reviendra à la fin des temps, ne devons-nous pas être les premiers à retourner toujours à nouveau à la tâche de préparer ses chemins ?

● A son image, consacrons-nous en ce temps de l’Avent à préparer les chemins du Seigneur en devenant à nouveau artisans de paix et ouvriers pour un monde plus juste, tendus de tout notre être vers celui qui vient à notre rencontre sur ces chemins justement.


E Le coin des enfants : Définition du guetteur de l’Avent

Il s'agit du commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Une Bonne Nouvelle, c'est une nouvelle qui va donner du bonheur aux hommes, une nouvelle qui est bonne pour lui, pour sa vie. Peut-être as-tu vécu des bonnes nouvelles qui ont été des rayons de soleil dans ta vie? (Maman était à l'hôpital; quelle joie quand on m'a dit qu'elle allait sortir! Mes amis s'étaient fâchés; le jour où ils se sont réconciliés a été un jour de bonheur pour moi........)

La Bonne Nouvelle de Jésus va me permettre d'entamer une vie nouvelle! Tu peux inviter Dieu dans ta vie et vivre un commencement, une vie nouvelle! Et cette vie nouvelle tournée vers Dieu est bonheur! La venue de Jésus est bonne pour ma vie, parce que Jésus me dit que je suis aimé de Dieu! Que je sois malade ou bien portant, petit ou grand, Dieu m'aime! J'ai peut-être triché, volé, menti,..., Dieu m'aime. Je ne suis jamais seul dans ma vie, je compte aux yeux de quelqu'un! Dieu nous aime. Il est toujours prêt à nous accompagner pour faire de nos vies des merveilles! Chaque jour, il veut bien commencer ou recommencer l'Aventure avec nous.

Préparez nos cœurs : dans nos vies :

Cet évangile est lu durant le temps de l'Avent. Le temps de l'Avent est un temps pour préparer notre cœur, un temps pour essayer de changer de vie. Préparer notre cœur, c'est essayer d'enlever en nous tous les obstacles pour que la grâce puisse habiter en nous. Pour enlever les obstacles, il faut bien sûr les voir... et aussi avoir envie de les éliminer : refus de partager, de pardonner, de croire, de prier, d'écouter l'autre, de le rencontrer, manque d'amour,...
Rappel: La conversion, c'est le changement de vie. C'est changer son cœur en un cœur meilleur, plus beau, plus aimant, plus pur...

Les mots Bonne Nouvelle, ont été traduits en grec par «euangélion», qui a donné ensuite le mot Evangile en français.



PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE 

â Profitons du confinement pour méditer sur l’Esprit et sur le baptême.

L’humanité d’aujourd’hui aspire à un monde qui réponde mieux que l’actuel à son exigence de justice et à son insatiable soif de bonheur. Nous sommes plutôt bien sur cette terre et avec nous-mêmes. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que la convenance sociale nous enjoint de rechercher : bonheur, épanouissement personnel, écologie de la vie… ? C’est dire que la venue du jour de Dieu ne nous préoccupe que moyennement. Hélas ! Rares sont ceux et celles qui acceptent de confronter leurs rêves ou leurs désirs aux lentes maturations que requiert une vraie conversion des mentalités et des comportements. Aux juifs déportés à Babylone, un prophète donne cette assurance : oui, le retour est à la portée d’espérance, mais c’est Dieu qui prendra la tête de son peuple meurtri et pardonné, écartant tous les obstacles de la route. Préparer le chemin du Seigneur, c’est aussi la mission du Baptiste. Seul l’homme repentant est apte à accueillir le Messie et à faire sienne la patiente de Dieu dont parle l’apôtre. Il faut de la ténacité pour rendre droits les sentiers tortueux.

â Profitons du confinement pour proclamer la Bonne Nouvelle : Le Seigneur vient.

COMMENCEMENT de la Bonne Nouvelle ! Ainsi commence l’évangile de Marc qui nous accompagnera tout au long de cette année liturgique. L’expression ″Bonne Nouvelle″ est la traduction du mot ″évangile″, c’est-à-dire un message joyeux. L’évènement heureux proclamé d’emblée ici est le suivant : Jésus de Nazareth est à la fois ″Christ″ (ou Messie) et ″Fils de Dieu″. L’objectif de Marc est de permettre de découvrir en quoi Jésus Christ est Messie consacré par Dieu, nouveau roi qui a reçu l’onction pour prendre la tête de son peuple et, plus encore, le Fils de Dieu révélé dans sa mort et sa résurrection.

Le temps de l’Avent peut devenir ainsi un temps fort où, en Église, nous nous exerçons à l’attente du Seigneur, au renouvellement de notre espérance du Royaume à venir. La liturgie oriente notre foi non pas vers un Dieu qui serait resté derrière nous, comme si nous ne le trouvions que dans l’enfant né à Bethléem, mais vers la venue du Seigneur à la fin des temps. Lentement d’Avent en Avent, nous comprenons mieux, dans la foi que nous avons à préparer dans notre vie, dans notre société, dans notre monde, le chemin du Seigneur..

â Profitons du confinement  pour devenir des guetteurs 

Les signes du salut qui sont déjà donnés, la parole de Dieu nous invite à assumer notre vie de chrétien : l’appel  devenir guetteurs. Le guetteur n’est pas celui qui ne fait que scruter l’horizon, Le guetteur  doit toujours être dans le présent ; le présent de l’avenir, c’est son attente. » Attention et attente sont deux aspects,  de notre vie chrétienne en ce temps d’Avent. L’attente doit être notre engagement actuel. Les guetteurs, autrefois étaient les prophètes, les Jean-Baptiste

Guetter, c’est donc assumer  sa responsabilité. Isaïe, Paul et Marc nous le disent, « consoler, consoler mon peuple », de « tracer une route », de « tout faire » pour annoncer celui qui vient et de le présenter Nous devons examiner les Écritures Devenons des guetteurs pour annoncer à notre tour le  Royaume !


Pour prolonger la prière :

Dieu de longue patience, tu ne cesses d’appeler à la conversion ceux qui ont été baptisés dans l’Esprit Saint. Ouvre nos cœurs à ta Parole et nous pourrons accueillir celui dont Jean Baptiste annonçait la venue, le Christ, Jésus.  

Il est venu, un jour il reviendra !

Pour le 2ème dimanche de l’Avent.

La MAISON est commune à notre humanité même si elle nous présente des visages divers, même s’il arrive parfois que la maison s’enflamme. Rien n’est compris d’avance, tout est entre nos mains. PRÉPARONS LES CHEMINS qui ouvrent au «vivre ensemble». 

IL EST VENU UN JOUR, UN JOUR IL REVIENDRA !

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