28 novembre 2020

1er dimanche de l’Avent – Année B >>>

Première lecture: Is 63, 16b-17. 19b ; 64, 2b-7
Psaume : 79
Refrain : Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés !
Deuxième lecture : 1 Co 1, 3-9
Evangile: Mc 13, 33-37
PU: Réveille ta puissance, Seigneur, viens nous sauver. Fais luire ta présence, révèle ta bonté.



Définition: … avent… !

Voilà, une année liturgique vient de se terminer…Et une autre, toute belle, toute fraiche qui nous  prend dans ses bras à présent en ce premier dimanche de l’Avent.

Depuis des jours ! Les centres commerciaux appâtent les clients avec des décorations et de cadeaux de Noël ! On prépare la fête de la consommation ! Pourtant ce premier dimanche de l'Avent, c'est une préparation et un tout autre regard sur Noël qui nous sont proposés ! Pour les chrétiens, Noël, c'est la fête de l’anniversaire de l'entrée de Dieu dans notre humanité ! C'est Dieu aussi qui nous propose un chemin d'amour pour réaliser ce rêve d'une vie avec Dieu pour l'éternité

En ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons une nouvelle année liturgique. Cette période nous rappelle que nous sommes en marche vers Noël. Avec toute l’Église, nous nous réjouirons de la naissance du Christ Sauveur. Avec l'Évangile de ce premier dimanche de l'Avent, Jésus nous redit qu'une vie d'amour nous attend au-delà de la mort ! Un vrai bonheur !

La nouvelle année liturgique, c’est un nouveau chemin spirituel, une nouvelle espérance ! En ce premier dimanche de l’Avent, nous nous préparons à monter à la montagne du Seigneur. Mais ne faut-il pas commencer par raviver notre désir  ce désir ne peut que croître et sera comblé dans la Maison du Seigneur, lorsque nous serons face à face et qu’alors, nous lui serons semblables.

Le temps de l'avent veut nous aider à réveiller en nous un besoin, un désir, une aspiration. Autrement dit ce temps de l'avent veut raviver en nous le goût de vivre, nous aider à sortir de notre lassitude. Il nous rappelle que la vie n'est possible qu'en sortant de soi-même pour s'ouvrir aux autres, même si c'est parfois dérangeant ou inconfortable.

Pour cela nous devons rester en contact avec ceux qui nous entourent, et faisons de notre mieux pour vivre d’amour, de compassion, de pardon et d’honnêteté, au jour le jour. Demeurons unis à notre Dieu dans la prière: la plus simple et la plus profonde étant d’être conscients de la présence active de Dieu à chaque instant de chaque jour.

L’épidémie a éloigné la plupart d’entre nous des choses qui nous enracinent dans ce que nous sommes ou pensons être. Nos modes de vie familiers ont été bousculés ; nos relations, notre travail et nos loisirs. Qu'est-ce qui nous donne le sens de qui nous sommes en ces temps difficiles  Qui peut briser notre solitude dans cet isolement, soulager notre anxiété et répondre à nos incertitudes ? Jésus qui nous demande de veiller, il nous invite à attendre son retour, sommes-nous disposer à aller à sa rencontre.

« Savez-vous ce que c’est que d’avoir un ami, d’attendre qu’il vienne, et de le voir tarder ? Savez-vous ce que c’est que de désirer que le temps passe, en attendant la venue de quelqu’un qui vous fait battre le cœur ? Savez-vous ce que c’est que d’avoir un ami au loin, d’attendre de ses nouvelles, de vous demander, jour après jour, ce qu’il fait en ce moment, et s’il se porte bien… Veiller dans l’attente du Christ est un sentiment qui ressemble à ceux-là ».

Être en éveil, c’est aussi entrer davantage dans la prière, et descendre ainsi plus profondément dans notre cœur. Apprenons donc à pratiquer la prière toute simple du « merci », cette prière que les parents parmi nous ont tant de joie à voir découvrir par leurs petits… « Merci, Jésus, pour ma petite sœur, merci pour maman et papa, merci pour la belle fête… merci,  merci ! ». La prière de gratitude nous met directement en proximité avec nos frères et sœurs les hommes, proches ou lointains, et avec Dieu, proche ou lointain, elle nous ouvre cet avenir qui est espérance et pleins de signes positifs : les cadeaux, la grâce, sont les signes de l’amour dont le Seigneur veut pétrir notre quotidien, jusqu’à ce que, comme l’écrivait saint Augustin, « notre cœur repose en toi, Seigneur ! » Bon chemin d'Avent à tous et à toutes ! 

 Le coin des enfants : Définition de l’Avent

Dans cette lecture nous sommes encouragés à VEILLER! Le mot veiller se trouve quatre fois dans le texte. Veiller, c'est faire attention, écouter, scruter, s'occuper de, nourrir, protéger, attendre,...
Nous veillons parce que nous aimons! La vie a du prix à nos yeux, elle est importante! Elle peut grandir vers plus de lumière, de paix, d'amour,... Elle peut s'épanouir, fructifier.

VEILLER PENDANT L'AVENT!

Cette partie de l'évangile de Marc se lit le premier dimanche de l'Avent. Le temps de l'Avent est un temps de préparation à la venue de Jésus (fête de Noël). Avent signifie avènement (venue).

L'Avent est une marche vers Noël, fête de la naissance de Jésus, Fils de Dieu, Lumière pour les hommes. Si nous fêtons toujours Noël tous les ans, c'est parce que la vie de Jésus est importante pour nous: elle est Paix, Lumière, Amour, Générosité, Pardon... C'est un modèle pour nous! Un modèle qui a porté et qui porte toujours de nombreux fruits.

En ce temps de l'Avent, nous veillons car la vie (notre vie, toute vie) est importante pour nous. Elle est appelée, nous le savons, à grandir vers La Lumière, La Paix, l'Amour,... Elle peut s'épanouir, fructifier abondamment! Il faut donc y prêter attention, s'en occuper, la nourrir, la soigner, la protéger.
Sur ce chemin d'épanouissement de notre vie ou de celle des autres, Jésus est notre modèle:
-Nous pouvons le regarder vivre dans son Evangile qui peut être Chemin pour nous: il peut nourrir notre vie et nous aider à nourrir la vie des autres.

-Nous pouvons apprendre à prier comme lui avec le "Notre Père", qui est un chemin d'abandon de notre vie entre les mains du Père (Que Ta Volonté soit faite). Entre ses bras, nous sommes sûrs de ne pas nous perdre, nous sommes sûrs d'être bien protégés.

PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE


🞽 Profitons du confinement pour méditer et tenir.

Le propre de l’homme est de s’interroger sur le sens de sa vie. À la lumière de l’expérience, il s’efforce de déchiffrer les signes – évènements, rencontres, paroles – qui s’offrent à lui. En ce début d’une nouvelle année chrétienne, l’Écriture sainte nous présente des croyants qui se sont posé les mêmes questions dans les situations fort diverses : juifs exilés à Babylone, fidèles de l’Église de Corinthe, destinataires de l’évangile de Marc. À ces hommes désemparés, le prophète, l’apôtre Paul et Jésus lui-même adressent un message identique : ″Tenez bon, car Dieu est fidèle ! Il vous a  aimés en vous comblant de ses dons ; aujourd’hui encore, il vient à votre rencontre.″ Un avenir nouveau commence si chacun de nous accomplit sa tâche de serviteur comme le potier de l’Évangile.

🞽 Profitons du confinement pour une remise en forme !

IL FAUT ÊTRE EN FORME pour répondre à l’injection évangélique : ″Veillez !″ Déjà le prophète Isaïe a perçu la difficulté quand il décrit l’état des hommes, trop endormis pour recourir à Dieu (première lecture). Cet appel s’adresse aussi à Dieu auquel le psalmiste enjoint de ″réveiller sa vaillance″ (psaume 79). 

Mais pourquoi sommes-nous si fatigués ? L’énergie puisée lors de nos vacances est déjà loin. Les saisons qui s’enchaînent ont raison de nos résolutions. La fatigue, mal actuel à en croire les enquêtes, est imputée au travail, au manque de temps ou encore à la complexité des relations humaines. Quand elle n’a pas de motifs physiologiques, la fatigue traduit le désenchantement, une lassitude pour tout ce qui demande un effort. Or le temps liturgique de l’Avent est concerné par l’effort et la détermination.

La chance d'un nouveau commencement est pour aujourd’hui

En raison de nos trop nombreuses activités, y compris en Église, notre vigilance est souvent menacée: nous manquons de temps pour le recul, le discernement, les choix nouveaux à faire pour réveiller notre attachement au Christ. Et si le temps de l'Avent nous offrait cette chance d'un nouveau commencement?

🞽 Profitons du confinement  pour méditer : le temps du désir.

Avant de recevoir le baptême, il y a des délais. Tout adulte qui exprime son désir d’être chrétien, immanquablement demandera pourquoi.

Les deux premières lectures de ce dimanche nous révèlent la fécondité du désir. Pour nous comme pour les générations qui nous ont précédés,  il faut du temps pour découvrir progressivement notre pauvreté face à l’amour d’un Père qui sauve l’homme de sa faiblesse : Oui, Seigneur, ″nous sommes l’argile, et tu es le potier″ (première lecture). Il nous faut également du temps pour reconnaître ce désir n’existerait pas, si nous n’avions déjà reçu en plénitude les dons du Seigneur (deuxième lecture).

Au seuil de l’Avent, l’évangile nous rappelle qu’il nous appartient non pas de connaître le moment où le Christ reviendra, mais seulement de veiller. Avec toute l’Église, veillons pour maintenir ardente la flamme de l’unique désir : celui d’un Dieu en miséricorde. 

Pour prolonger la prière :

Dieu de grande bonté, d’âge en âge tu te souviens de ton peuple et tu le visites par tes  prophètes et tes messagers. Aujourd’hui encore, manifeste-nous ta présence, tiens-nous en éveil pour le jour bienheureux de la venue de ton Fils.

Il est venu, un jour il reviendra !

Pour le 1er dimanche de l’Avent.

La MAISON est commune à notre humanité même si elle nous présente des visages divers, même s’il arrive parfois que la maison s’enflamme. Chacun, là où il est, peut réunir les pierres. A chaque instant, VEILLONS à l’habiter en paix. IL EST VENU UN JOUR, UN JOUR IL REVIENDRA !

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