Définition: L’anniversaire de
la dédicace…
● Le 128e anniversaire de la construction de l'église de Notre Dame d’Alfortville nous invite à la fête. Cette fête nous tient à cœur parce qu'elle manifeste notre joie de célébrer le Seigneur et de louer dans son église. Depuis 128ans, des chrétiens de toute génération se réunissent dans cette église pour célébrer le Christ et recevoir la joie que procurent sa vie et sa parole partagée. Du baptême à la première communion, de la confirmation au mariage, des célébrations festives jusqu'à l'accompagnement des défunts, cette église aura rythmée la vie de centaines et de centaines d’alfortvillais. Nous sommes ici réunis parce que l'aventure continue.
● Ce 128e anniversaire, c'est aussi à la fois un acte de mémoire qui rend hommage à tous ceux qui nous ont précédés. C'est une fête pour aujourd'hui, pour que nous puissions mettre le Christ au centre de nos vies et l'offrir à tous, surtout aux futures générations puissent vivre l'aventure chrétienne au cœur de cet édifice.
● Il y a 128 ans, des hommes et des femmes qui n’avaient que très peu de ressources ont bâti cette église avec le courage et la détermination qui nous permettent aujourd'hui de célébrer le Seigneur dignement. Qu'est-ce qui les a poussés, à bâtir cette église pour nous et pour les générations futures ? Ce n'était pas l'ambition, ce n'était pas l'orgueil, c'était juste la foi humble de ces hommes et de ces femmes, prêtre, ouvriers, mère de famille qui étaient vos parents et vos grands-parents. Serviteurs désintéressés du royaume de Dieu et de son Eglise, ils avaient la foi chevillée au corps et au cœur. Quelle folie de décider la construction de cette église. Une vraie folie ! Sans aucun moyen, cette décision a été prise dans la prière et dans l'espérance, dans une totale confiance en Dieu qui pourvoit.
● Et que constatons-nous aujourd'hui à travers cet anniversaire ? C'est que Dieu a répondu à la foi de ces prêtres et de ses paroissiens en donnant tous les moyens jusqu'au dernier sou. Non sans sueur et non sans angoisse, ’est vrai, mais Dieu a été fidèle à ceux qui ont cru en Lui et qui ont agi selon leur foi.
● C'est 128e anniversaire n'est pas simplement un acte de mémoire. Il nous ouvre sur l'avenir aujourd'hui même. L'essentiel, c'est de mettre le Christ au centre et de nous dépouiller de tout le superflu pour atteindre ce but. L'essentiel c'est de permettre à chacun de découvrir librement le Christ sans être gênés ou empêchés par une culture qui est datée, ou tout simplement qui n’est pas la sienne. La difficulté c'est de faire cohabiter les générations entre elles dans une société qui disperse et divise. Eh bien c'est notre objectif !
Comme les pierres du temple saint que
nous formons, soyons fermes dans notre foi et notre espérance. Car nous sommes
les témoins de la présence de Jésus vivant dans notre Temple pour les autres.
â Qu’est-ce
que cela veut dire : « Dédicace » ?
La
Dédicace d’une église est la célébration au cours de laquelle ce bâtiment
devient vraiment lieu de culte, maison de prière. C’est une longue liturgie,
qui dure plusieurs heures, au cours de laquelle l’évêque avec ses acolytes fait
le tour de l’église en la bénissant, oint de Saint Chrême les 12 croix peintes
sur les 12 piliers, bénit l’autel, encense à profusion etc. tout ceci
accompagné de beaucoup de chants et de prières et d’invocations aux saints dont
les reliques sont insérées dans l’autel. Suit bien sûr une Eucharistie
solennelle.
« Cette
demeure n’est pas une simple maison mais le ciel sur la terre car elle contient
le Seigneur. Si tu veux le scruter, il est tout entier dans les hauteurs
Et
pour qu’il reste avec nous, les hommes de la terre, nous lui avons construit
une demeure ; nous avons dressé l’autel, table où l’Eglise mange la
vie. »
â L’anniversaire de la Dédicace de notre église d’Alfortville Nous la célébrons joyeusement, comme on célèbre l’anniversaire d’un baptême, d’une confirmation, d’une 1ère communion. Car il s’agit bien de cela quelque part, d’un anniversaire de baptême, de confirmation, de première communion, quand on célèbre l’anniversaire d’une Dédicace.
En ce jour d’anniversaire de la dédicace de cette église, la liturgie nous fait découvrir le sens de l’église comme bâtiment et comme communauté. L’église-bâtiment nous est décrite par la première lecture, à propos de la dédicace du Temple construit par Salomon à Jérusalem. Elle est un lieu de découverte de Dieu puisque Dieu a dit : « C’est ici que sera mon nom » (1 R 8,22-23.27)
PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE
â Pour la semaine qui vient… L’anniversaire de la dédicace
Chaque année, le calendrier liturgique
prévoit l’anniversaire de la dédicace de chaque église. Son importance est
soulignée en plaçant cette célébration sous le degré de solennité avant
certaines fêtes du Seigneur -son Baptême, sa Présentation au Temple-, de la
Vierge Marie -la Visitation ou sa Nativité-, des apôtres et des évangélistes.
Cette présentation du rituel de la dédicace d’une église est
loin d’être exhaustive. Elle rappelle la vocation d’une église comme lieu
cultuel catholique. La consécration composée de prières et de rites
particulièrement solennels fait de chaque église une véritable maison de
prière, quelle soit une grandiose cathédrale au cœur d’une cité ou l’humble
église d’un village rural.
« Un édifice cultuel doit être considéré pour ce qu’il est : il n’est ni une salle de spectacle, ni un musée, ni un bâtiment. Il est un édifice religieux, un signe de transcendance dans notre société sécularisée. Pour les uns, un témoin du passé, pour d’autres un lieu de prière, de recueillement, de célébration toujours actuel, il est un monument digne d’être considéré pour ce qu’il est. »
LECTURE du premier livre des Rois (8, 22-23.27-30)
«
Tu as dit : “C’est ici que sera mon nom.” Écoute donc la supplication de ton
peuple Israël »
En
ces jours-là, lors de la consécration du Temple, Salomon se plaça devant l’autel
du Seigneur, en face de toute l’assemblée d’Israël ; il étendit les mains vers
le ciel et fit cette prière : « Seigneur, Dieu d’Israël, il n’y a pas de Dieu
comme toi, ni là-haut dans les cieux, ni sur la terre ici-bas ; car tu gardes
ton Alliance et ta fidélité envers tes serviteurs, quand ils marchent devant
toi de tout leur cœur. Est-ce que, vraiment, Dieu habiterait sur la terre ? Les
cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent te contenir : encore moins cette Maison que j’ai bâtie ! Sois attentif à la
prière et à la supplication de ton serviteur. Écoute, Seigneur mon Dieu, la
prière et le cri qu’il lance aujourd’hui vers toi. Que tes yeux soient ouverts
nuit et jour sur cette Maison, sur ce lieu dont tu as dit : “C’est ici que sera
mon nom.” Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu. Écoute la
supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, lorsqu’ils prieront en
ce lieu. Toi, dans les cieux où tu habites, écoute et pardonne. »
SECONDE LECTURE de la première lettre de saint Pierre apôtre (2, 4-9)
«
Vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal »
Bien-aimés,
approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les
hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. Vous aussi, comme pierres
vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir
le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu,
par Jésus Christ. En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion
une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa
foi ne saurait connaître la honte. Ainsi donc, honneur à vous les croyants,
mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée
les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, une pierre d’achoppement, un
rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la
Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver. Mais vous, vous êtes une
descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné
au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés
des ténèbres à son admirable lumière.
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