PAROLES DE VIE POUR LA SEMAINE |
🞽 Profitons de l’été : pour demander la foi
Les textes de ce
dimanche nous font faire un
pas de plus dans notre foi au Dieu de l’Alliance. L’oracle du prophète Isaïe (première
lecture) se situe à l’époque de l’Exil où les judéens, se sentant menacés
dans leur foi par l’environnement païen, pratiquent une politique d’exclusion.
Mais Dieu constate que des étrangers mènent une vie conforme à l’Alliance.
Bientôt, dans le judaïsme, on admettra des étrangers à condition qu’ils soient
«fermement attachés à l’Alliance». «Je les conduirai à ma montagne sainte… ma
maison s’appellera ″Maison de prière pour tous les peuples″». Les étrangers
peuvent donc trouver leur place au sein du peuple de Dieu. Dieu est universel.
Notre foi en lui exige un discernement constant entre la revendication de notre
propre identité et la nécessaire ouverture à l’autre.
La Cananéenne est un exemple de foi pour les disciples de tous les temps et donc pour nous aujourd’hui. Nous reconnaissons qu’il n’y a plus de frontières. Tous peuvent avoir accès à la table. A nous de chercher à traduire cette affirmation dans nos comportements de la vie quotidienne et dans la célébration eucharistique.
🞽 Profitons de l’été : pour entendre le
cri de ceux qui souffrent
Quand les mots ne suffisent plus, ou, pire, n’existent pas pour exprimer tout ce qui serait à dire, le silence ou le cri de l’homme deviennent soudain plus forts que toutes les paroles. Jésus s’était retiré au pays de Tyr et de Sidon. Comme à son habitude, le voilà à l’écart de la terre où il annonçait la Bonne Nouvelle. Un cri déchire le silence de son repos. Un cri semblable à ces cris qui nous dérangent chaque jour et déchirent le silence de nos déplacements dans les transports en commun. Le cri d’un pauvre, d’un malade, d’un mendiant ou d’un mourant, un cri à nul autre pareil, qui va jusqu’à glacer le sang, qui remet chaque être humain en face de son humanité et de ses responsabilités. Il va jusqu’à détourner de leur chemin ceux qui passent, parce qu’ils entendent, dans ce cri, un appel, la dernière parole possible pour un être humain. Le cri de la Cananéenne est de cet ordre. « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » Ces mots touchent le cœur des disciples et le cœur de Jésus. La souffrance de cette femme les prend aux entrailles. Les disciples intercèdent pour elle. Et Jésus engage le dialogue avec cette femme, qui vient à sa rencontre alors qu’elle n’est même pas du peuple d’Israël, auquel il est envoyé. Devant l’insistance de cette mère, devant la grandeur de la foi de cette femme, Jésus se laisse toucher, il répond à son attente. La guérison de sa fille devient signe pour les disciples que la Bonne Nouvelle déborde déjà les frontières d’Israël. Un cri déchire le silence et ouvre un vaste avenir au rayonnement de la Bonne Nouvelle.
Sous l’arbre de la
croix :
″Nous te rendons
grâce et nous te bénissons, Père de Jésus, de nous avoir comblés en lui de
toute grâce et bénédiction. Tu as dressé entre le ciel et terre l’arbre de la
croix : que ses bras s’étendent sur le monde, et que son fruit guérisse
les nations ; que son signe conduise les hommes au salut, et que les
peuples, rassemblés dans le Christ, te louent à jamais.″
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