Définition: La promesse d’amour…
●Voila bien un texte profond sur l’amour de Dieu. Le « repas de noces de son fils » quel est-il ? C’est l’eucharistie, c’est le sacrement de la communion au Christ dans la foi en sa mort et sa résurrection. Et Dieu nous y invite. Mais bien souvent nous préférons nos occupations personnelles à la messe.
Et
puis il y a ceux qui sont aussi invités mais qui préfèrent déclarer la guerre
aux serviteurs de Dieu qui les invitent …. Ceux là vont trouver la mort … Ce
n’est pas que Dieu soit un Dieu de vengeance ou de mort mais tout péché porte
en lui-même sa propre condamnation et la guerre ne peut que produire la
mort ! On le voit bien dans le monde d’aujourd’hui …Du coup sont
invités tous ceux qui n’était pas prévu au départ, quels qu’ils soient,
et ceux-là acceptent, de venir et de revêtir l’habit de fête, c’est à dire de
revêtir la joie du pardon et de la communion à Dieu
Mais
même au milieu de ceux-là s’en trouve un, c'est-à-dire une catégorie de
personnes, qui tout en venant au banquet ne savent pas rentrer dans la
communion d’amour avec Dieu … ils sont alors jetés dehors … là encore ce n’est
pas Dieu qui rejette, mais c’est le choix fait par ces personnes qui les
conduit à vivre finalement en dehors de la communion de Dieu …
● Et l’évangile se termine par une
phrase importante : « la multitude des hommes est appelée, mais les
élus sont peu nombreux. » Dieu en effet offre son salut
à tous, mais combien y répondent ? Et dans ceux qui répondent combien
vivent vraiment du salut offert ? …
Cet
évangile nous interpelle sur notre propre foi, sur notre propre adhésion à
l’amour de Dieu pour nous, sur notre vie sacramentelle notamment dans
l’eucharistie …. Quelle est notre vraie vie avec le Christ quelle notre vraie
relation avec Dieu ?
●«Allez
donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au
repas de noce». Aujourd'hui, Jésus nous montre le Roi, le Père, en train
d'envoyer ses "serviteurs" porter les invitations pour les noces de
son Fils avec l'Humanité, le salut. D'abord, il invite Israël, «mais ceux-ci ne
voulaient pas venir» (Mt 22,3). Face au refus, le Père insiste: «Voilà: mon
repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt:
venez au repas de noce» (v. 4). Mais l'affront de ce refus, ajouté à
l'humiliation et la mise à mort de ses serviteurs provoque l'envoi des troupes
du Père, la mise à mort des assassins, et la destruction par le feu de
"sa" cité: Jérusalem. (cf. Mt 22,6-7).
●Cette parabole, par contre, a une fin
tragique, car beaucoup «n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son
champ, l'autre à son commerce» (Mt 22,5). Pour cela la miséricorde de Dieu se rapproche
des personnes de plus en plus lointaines. C'est comme un fiancé qui va se
marier et qui invite ses parents et amis, mais ceux-ci ne veulent pas venir,
donc il fait appel à ses connaissances, collègues de travail et voisins, mais
ceux-ci font aussi des excuses; finalement, il s'adresse à tous ceux qu'il voit
dans la rue car il a préparé un banquet et il voudrait avoir des invités à
table. C'est pareil pour le Seigneur.
Le coin des enfants : ″ Heureux les invités″
Les
enfants apprécient d'être invités à un anniversaire, un goûter, une fête. Un
buffet bien garni, une table couverte de gâteaux, de la boisson qu'ils aiment,
en abondance, sont des choses importantes qui les mettent en joie.
L’invitation au Royaume.
Matthieu
rapporte une parabole similaire, prononcée à une autre occasion. C’est donc une
illustration que Jésus a utilisée à plusieurs reprises, pour souligner un
aspect important de son invitation.
Dans
cette parabole, Dieu invite, mais à quoi ? A partager sa vie. Il ne garde pas
son amour pour lui, il veut que ça circule. C'est cela que Jésus appelle le
Royaume, et il le compare à une fête. Tout le monde est invité, dès maintenant.
Sans cesse Dieu nous donne des occasions de lui répondre oui ou non, à travers
les évènements qui nous arrivent chaque jour. Si nous avons passé notre chance,
sûrement, il renouvellera l'invitation.
Pour
cette fête que Dieu a préparée, chaque invité (nous) a revêtu des habits neufs,
ils se sont changés. En changeant notre cœur, nous y mettons du neuf et nous
profiterons ainsi à fond de la vie avec Dieu.
Le
repas de fête, le festin de noces, en sont un des signes forts. Les invités
parfois se dérobent, trop occupés par ailleurs pour découvrir le bonheur de
cette invitation de Dieu. D'autres, qui n'étaient pas prévus, sont
finalement conviés. Des mauvais comme des bons. Telle est la dynamique du
Royaume des Cieux.
"
Heureux les invités au repas du Seigneur. "
L'invitation
à communier à la messe, est ainsi énoncée par le célébrant. : " Heureux
les invités au repas du Seigneur. "
PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE
â Pour la semaine qui vient…Être prêt pour la fête….
C’est le thème du festin qui rapproche la
première lecture et l’évangile de ce dimanche. Selon le livre d’Isaïe, Dieu offrira sur la montagne de Sion
un banquet plantureux à tous les peuples, en signe d’universelle
réconciliation. La parabole évangélique parle, elle aussi, d’un grand
repas : celui qu’un roi donne pour les noces de son fils. Mais les invités
se récusent et maltraitent les émissaires du roi. L’invitation s’adresse alors
au tout-venant rencontré dans les rues et sur les places. Seul est requis le
vêtement de noce, qui symbolise la conversion du cœur. Nous autres chrétiens,
restons-nous frileusement calfeutrés dans nos églises, ou bien ouvrons-nous
la porte à ceux du dehors, appelés tout
comme nous ? Savons-nous accueillir le tout-venant ?
Ce n’est plus de vigne dont il est question
comme pendant ces trois derniers dimanches, mais d’un banquet qu’un roi a
organisé pour son fils. La table est prisée par Dieu depuis ses premiers
contacts avec Abraham, et avec la Sagesse et sa table si bien garnie. Jésus
aime être invité. Il l’est chez Zachée, chez les publicains, à Emmaüs. Depuis
lors, et jusqu’à aujourd’hui. Il invite ses amis à la Table de la Parole et à
son repas eucharistique, dans compter les invitations faites à chacun : ″Viens,
suis-moi″. Mais comme dimanche dernier cela ne se passe pas toujours très bien.
Les invités ne répondent pas positivement à la demande du maître et vont
jusqu’à éliminer les serviteurs. Ce récit nous présente l’histoire du salut des
où les prophètes ont été maltraités, et où les disciples de Jésus sont
persécutés. Ici, les invités sont remplacés par tout ce que les serviteurs
peuvent trouver à la croisée des chemins. Cette parabole insiste sur
l’ouverture à tous, les juifs et païens, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait aucune
exigence à respecter de leur part. A chacun d’entre nous de répondre à
l’invitation qui nous est faite en participant à l’eucharistie dominicale, mais
en pratiquant chaque jour une charité effective à l’exemple des Philippiens à
l’égard de Paul.
Le magnifique Psaume 22, fort connu,
parfois appelé le psaume du berger, reprend la même image que le livre
d’Isaïe : tu prépares la table pour moi… Ce poème insiste sur l’accompagnement
de Dieu, qui guide, réconforte, et rassure, afin que son peuple puisse
rejoindre cette table apprêtée. Et, même si pour y parvenir, il faut traverser les
ravins de la mort, ou, plus littéralement, les ombres de la mort,
nous savons que nous avons rien à craindre : Dieu a déjà tant fait qu’il
ne peut pas ne pas faire bien davantage. Faisons l’effort de le prier jusqu’à
la dernière strophe, et de méditer cette affirmation du psalmiste : ″ Grâce
et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ″ cette semaine, nous
offre l’occasion alors,
saisissons-la !
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