10 octobre 2020

28ème dimanche ordinaire — Année A >>>

Première lecture: Is 25, 6-10a
Psaume : 22
Refrain : J’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Deuxième lecture : Ph 4, 12-14.19-20
Evangile : Mt 21,1-14
PU : Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix, Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour.

Définition: La promesse d’amour…

 Voila bien un texte profond sur l’amour de Dieu. Le « repas de noces de son fils » quel est-il ? C’est l’eucharistie, c’est le sacrement de la communion au Christ dans la foi en sa mort et sa résurrection. Et Dieu nous y invite. Mais bien souvent nous préférons nos occupations personnelles à la messe.

Et puis il y a ceux qui sont aussi invités mais qui préfèrent déclarer la guerre aux serviteurs de Dieu qui les invitent …. Ceux là vont trouver la mort … Ce n’est pas que Dieu soit un Dieu de vengeance ou de mort mais tout péché porte en lui-même sa propre condamnation et la guerre ne peut que produire la mort !  On le voit bien dans le monde d’aujourd’hui …Du coup sont invités tous ceux qui n’était pas prévu au départ,  quels qu’ils soient, et ceux-là acceptent, de venir et de revêtir l’habit de fête, c’est à dire de revêtir la joie du pardon et de la communion à Dieu 

Mais même au milieu de ceux-là s’en trouve un, c'est-à-dire une catégorie de personnes, qui tout en venant au banquet ne savent pas rentrer dans la communion d’amour avec Dieu … ils sont alors jetés dehors … là encore ce n’est pas Dieu qui rejette, mais c’est le choix fait par ces personnes qui les conduit à vivre finalement en dehors de la communion de Dieu …

 Et l’évangile se termine par une phrase importante : « la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »    Dieu en effet offre son salut à tous, mais combien y répondent ? Et dans ceux qui répondent combien vivent vraiment du salut offert ? …

Cet évangile nous interpelle sur notre propre foi, sur notre propre adhésion à l’amour de Dieu pour nous, sur notre vie sacramentelle notamment dans l’eucharistie …. Quelle est notre vraie vie avec le Christ quelle notre vraie relation avec Dieu ?

«Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce». Aujourd'hui, Jésus nous montre le Roi, le Père, en train d'envoyer ses "serviteurs" porter les invitations pour les noces de son Fils avec l'Humanité, le salut. D'abord, il invite Israël, «mais ceux-ci ne voulaient pas venir» (Mt 22,3). Face au refus, le Père insiste: «Voilà: mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce» (v. 4). Mais l'affront de ce refus, ajouté à l'humiliation et la mise à mort de ses serviteurs provoque l'envoi des troupes du Père, la mise à mort des assassins, et la destruction par le feu de "sa" cité: Jérusalem. (cf. Mt 22,6-7).

Cette parabole, par contre, a une fin tragique, car beaucoup «n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce» (Mt 22,5). Pour cela la miséricorde de Dieu se rapproche des personnes de plus en plus lointaines. C'est comme un fiancé qui va se marier et qui invite ses parents et amis, mais ceux-ci ne veulent pas venir, donc il fait appel à ses connaissances, collègues de travail et voisins, mais ceux-ci font aussi des excuses; finalement, il s'adresse à tous ceux qu'il voit dans la rue car il a préparé un banquet et il voudrait avoir des invités à table. C'est pareil pour le Seigneur.

Il se peut, aussi que les différents personnages qui font partie de cette parabole représentent nos états d'âme. Par la grâce du baptême nous devenons amis de Dieu et avec Jésus, nous devenons les co-héritiers: nous avons donc une place réservée au banquet. Si nous oublions notre position en tant que fils de Dieu, Dieu nous traite toujours en amis et continue à nous inviter. Si nous laissons mourir en nous la grâce, alors nous devenons des gens dans la rue, des passants sans rien à voir avec les choses du Royaume. Mais Dieu continue toujours à nous inviter.

Le coin des enfants : ″ Heureux les invités″

Les enfants apprécient d'être invités à un anniversaire, un goûter, une fête. Un buffet bien garni, une table couverte de gâteaux, de la boisson qu'ils aiment, en abondance, sont des choses importantes qui les mettent en joie.

L’invitation au Royaume.

Matthieu rapporte une parabole similaire, prononcée à une autre occasion. C’est donc une illustration que Jésus a utilisée à plusieurs reprises, pour souligner un aspect important de son invitation.

Dans cette parabole, Dieu invite, mais à quoi ? A partager sa vie. Il ne garde pas son amour pour lui, il veut que ça circule. C'est cela que Jésus appelle le Royaume, et il le compare à une fête. Tout le monde est invité, dès maintenant. Sans cesse Dieu nous donne des occasions de lui répondre oui ou non, à travers les évènements qui nous arrivent chaque jour. Si nous avons passé notre chance, sûrement, il renouvellera l'invitation.

Pour cette fête que Dieu a préparée, chaque invité (nous) a revêtu des habits neufs, ils se sont changés. En changeant notre cœur, nous y mettons du neuf et nous profiterons ainsi à fond de la vie avec Dieu.

Le repas de fête, le festin de noces, en sont un des signes forts. Les invités parfois se dérobent, trop occupés par ailleurs pour découvrir le bonheur de cette invitation de Dieu. D'autres, qui n'étaient pas prévus, sont finalement conviés. Des mauvais comme des bons. Telle est la dynamique du Royaume des Cieux.

" Heureux les invités au repas du Seigneur. "

L'invitation à communier à la messe, est ainsi énoncée par le célébrant. : " Heureux les invités au repas du Seigneur. "


 PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE

â Pour la semaine qui vient…Être prêt pour la fête….

C’est le thème du festin qui rapproche la première lecture et l’évangile de ce dimanche. Selon le livre  d’Isaïe, Dieu offrira sur la montagne de Sion un banquet plantureux à tous les peuples, en signe d’universelle réconciliation. La parabole évangélique parle, elle aussi, d’un grand repas : celui qu’un roi donne pour les noces de son fils. Mais les invités se récusent et maltraitent les émissaires du roi. L’invitation s’adresse alors au tout-venant rencontré dans les rues et sur les places. Seul est requis le vêtement de noce, qui symbolise la conversion du cœur. Nous autres chrétiens, restons-nous frileusement calfeutrés dans nos églises, ou bien ouvrons-nous la  porte à ceux du dehors, appelés tout comme nous ? Savons-nous accueillir le tout-venant ?

 â Tous invités au festin du Royaume.

Ce n’est plus de vigne dont il est question comme pendant ces trois derniers dimanches, mais d’un banquet qu’un roi a organisé pour son fils. La table est prisée par Dieu depuis ses premiers contacts avec Abraham, et avec la Sagesse et sa table si bien garnie. Jésus aime être invité. Il l’est chez Zachée, chez les publicains, à Emmaüs. Depuis lors, et jusqu’à aujourd’hui. Il invite ses amis à la Table de la Parole et à son repas eucharistique, dans compter les invitations faites à chacun : ″Viens, suis-moi″. Mais comme dimanche dernier cela ne se passe pas toujours très bien. Les invités ne répondent pas positivement à la demande du maître et vont jusqu’à éliminer les serviteurs. Ce récit nous présente l’histoire du salut des où les prophètes ont été maltraités, et où les disciples de Jésus sont persécutés. Ici, les invités sont remplacés par tout ce que les serviteurs peuvent trouver à la croisée des chemins. Cette parabole insiste sur l’ouverture à tous, les juifs et païens, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait aucune exigence à respecter de leur part. A chacun d’entre nous de répondre à l’invitation qui nous est faite en participant à l’eucharistie dominicale, mais en pratiquant chaque jour une charité effective à l’exemple des Philippiens à l’égard de Paul.

 â Prier avec le psaume

Le magnifique Psaume 22, fort connu, parfois appelé le psaume du berger, reprend la même image que le livre d’Isaïe : tu prépares la table pour moi… Ce poème insiste sur l’accompagnement de Dieu, qui guide, réconforte, et rassure, afin que son peuple puisse rejoindre cette table apprêtée. Et, même si pour y parvenir, il faut traverser les ravins de la mort, ou, plus littéralement, les ombres de la mort, nous savons que nous avons rien à craindre : Dieu a déjà tant fait qu’il ne peut pas ne pas faire bien davantage. Faisons l’effort de le prier jusqu’à la dernière strophe, et de méditer cette affirmation du psalmiste : ″ Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ″ cette semaine, nous offre  l’occasion alors, saisissons-la !

 â Invités

Nous sommes invités à une fête. Le monde est une fête offerte par Dieu. Le monde où l’on partage richesse et misère, peines et joies : le monde où l’on aime, le monde où l’on espère est une fête. Le monde à venir est une fête somptueuse. Dieu met tout son amour à préparer la fête. Gardons-nous bien de négliger l’invitation : le Seigneur en trouverait d’autres que nous, le long des routes, pou prendre notre place. 


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