Première lecture : ZA 9, 9-10
Psaume : 144
Refrain : Mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton n
om toujours et à jamais !
Deuxième lecture : Rm 8, 9…13
Evangile : Mt 11, 25-30
Pu : Écoute nos prières, Seigneur,
exauce-nous.
🞽 Profitons de l’été pour cultiver notre âme.
L’évangile de ce dimanche est une sorte
d’invitation aux vacances : venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du
fardeau, et moi, je procurerai le repos. Puisque dans le cours de l’année nous
avons peu de disponibilité pour prier, pour nous imprégner de la Bible, pour
fréquenter l’enseignement de l’Église, profitons de l’été.
● Profitons de l’été pour lire. Pas seulement
des choses divertissantes, mais des textes nourrissants. Doctrinaux, comme le
Catéchisme ou une encyclique, mais aussi des vies de chrétiens qui touchent le
cœur, et même de la littérature : il y a des auteurs, des histoires, qui
dilatent l’âme et font grandir, à tour âge.
● Profitons de l’été pour prier. Ouvrir chaque
jour le missel et méditer sur l’évangile, ou le psaume. Nous pourrons retrouver
la fraîcheur de la parole de Dieu, pourquoi pas dans l’écrin que nous offre la
nature.
● Profitons aussi de l’été pour parler. En
famille, mais aussi en couple. Le mariage chrétien ne peut marcher que si les
époux font appel à la grâce. Il n’est pas superflu pour des couples chrétiens
de prendre au moins un week-end de réflexion dans un lieu de prière pour faire
le point. Pour redécouvrir le regard aimant de Dieu sur nous.
● Profitons encore de l’été pour ouvrir les
yeux. Pour découvrir des réalités qui nous sont insolites. Pas besoin d’aller à
l’autre bout du monde pour être dépaysé. Il y a souvent à deux pas de chez nous
tout un peuple que nous ignorons : les malades dans les hôpitaux, les pauvres
de toute sorte qui campent dans nos murs. Il n’est pas si facile de les
rencontrer vraiment nous qui passons souvent devant eux sans vouloir vraiment
les voir.
● Oui, profitons des vacances pour commencer à
entrer dans le repos de Dieu, pour nous dégager davantage de l’éphémère et nous
enraciner toujours plus dans l’éternel : c’est là qu’est notre véritable
patrie. À mesure que nous donnerons du temps à Dieu l’été, seul ou en famille,
dans le silence d’un prieuré, etc.…, dans cette mesure même nous
transfigurerons nos temps de travail et de vie stressée durant l’année. Nous
vivrons alors dans le monde sans être du monde, capables de voir l’invisible.
🖝Le coin
des enfants : un roi d’humilité.
Le temps des vacances est toujours un temps de
découverte, de repos, de loisirs, mais aussi de croissance ou de maturité.
Spécialement pour les enfants, les adolescents et les jeunes qui découvrent
d’autres horizons.
Les camps d’été sont souvent l’occasion d’un
apprentissage à la juste autonomie. La liturgie de la Parole de ce dimanche
donne le tempo pour cette période : ce qui est caché aux sages et aux savants
sera révélé aux tous petits. Pour une saine vie de communauté, l’humilité doit primer, sinon le plus fort dominera les
autres. Jésus est tout-puissant à la manière d’un roi humble. Il s’est fait
serviteur, il révélé les mystères de son Royaume aux serviteurs.
Dans notre paroisse, sommes-nous attentifs aux
plus faibles, aux plus petits qui certainement nous relèveront les mystères de
la Sainte Trinité : la petite grand-mère qui vient déposer un cierge à sainte
Thérèse tout l’été durant, dans la chapelle ou l’église que nous fréquentons,
est un exemple parmi tant d’autres. Le temps des vacances est un temps
spirituel. Profitons-en !