Refrain : Rendez grâce au Seigneur : il est bon !
Eternel est son amour !
Deuxième lecture : 1Pi 1, 3-9
Evangile: Jn 20, 19-31
PU: Par Jésus Christ, ressuscité, nous t’en prions, Seigneur.
Définition: … La vie
plus forte que la mort… !
● Un
évangile bien connu. Qui nous revient chaque année, le 2e dimanche de
Pâque. Elle est toujours émouvante et troublante l’histoire de Thomas, qui
refuse d’abord de croire les autres et qui est finalement confondu par le
Seigneur lui-même. On voit comment il est amené à croire. Il nous rappelle nos
doutes et nos difficultés de croire… Et nous voyons le Seigneur prendre soin de
tout son monde… Avoir une sollicitude particulière pour chacun, chacune. Il
nous démontre beaucoup de patience, de tendresse.
● Je
voudrais m’attarder avec vous à un autre élément de cet évangile.
Peut-être, au fond, le plus important. À savoir, le geste et la parole du
Seigneur quand il répand son souffle sur les disciples et qu’il les envoie
annoncer et prononcer le pardon des péchés. C’est très spécial. Le jour de
Pâques. Comme si Jésus était venu exprès pour cela. Il donne un mandat
explicite. Il confie une mission bien particulière. Celle du pardon.
● Ce
n’est pas banal du tout ! Quand nous regardons chacun, chacune notre vie
avec ses aventures et ses problèmes. Et que nous prenons conscience de
notre enlisement fréquent dans les conflits, de nos ruptures, des offenses de
toutes sortes et des blessures que nous nous infligeons les uns aux
autres. Nous traînons chacun, chacune un gros bagage de fautes et de
faiblesses. Et nous ne savons pas comment nous en sortir. Cela nous
paraît parfois même impossible. C’est comme si le mal et la souffrance
avaient toujours le dernier mot, quand progressivement ils nous entraînent vers
la mort sans que nous ne puissions rien faire sinon retarder l’échéance.
Or, au soir de Pâques le Christ vient annoncer une guérison possible. Il souffle
l’Esprit de paix et de pardon sur la communauté nouvelle des disciples
rassemblés. Une sorte de souffle créateur pour un monde nouveau à bâtir.
Il leur donne pouvoir sur le mal et le péché. La mission chrétienne est lancée,
qui est une mission de miséricorde et de paix et d’espérance, pour qu’advienne
et grandisse le monde nouveau de la grâce et du salut.
● En
ce dimanche, pensons que nous sommes les héritiers de Pâques à la suite des
premiers disciples. Oui, nous sommes bien concernés par cet héritage. Ce mandat
et cette mission nous appartiennent en Église. Alors même que nous sommes si
souvent bloqués loin du pardon, montés sur la défensive, enfermés dans nos
peurs, nos réserves, nos violences, nos désirs de vengeance, considérons que le
don de l’Esprit nous a été fait au baptême et à la confirmation, renouvelé dans
l’eucharistie et le pardon sacramentel, pour qu’une œuvre de paix, de
miséricorde et d’amour se réalise par nous et s’affermisse en nous, au plus
profond de nous-mêmes, et autour de nous. L’Esprit donne l’énergie de la
miséricorde et la grâce du pardon. Rendons-lui témoignage par notre engagement.
C’est là notre mission toujours actuelle, jamais finie, toujours à reprendre et
à refaire. La victoire de Pâques a beau avoir sonné une fois pour toute,
il reste du travail à faire. ● ● La
mission ne fait toujours que commencer. La répercussion pascale doit parvenir
en tous les coins et recoins de notre être et jusqu’aux confins de la terre.
● En cette eucharistie, célébrons donc la victoire du Christ sur le mal, sur le péché et sur la mort. Célébrons la vie nouvelle que sa Pâques a mise au monde et qu’il nous est donné d’assumer et de répandre dans la foi. Aujourd’hui nous pouvons tous être heureux de la bonté, de la Miséricorde de Jésus.
🖝Le coin des enfants : soyons des
croyants dans la pratique du quotidien !
Jésus est mort. Après la mort d'un proche, nous avons le cœur lourd, nous sommes tristes, nous pleurons. Nous ressentons un grand vide en nous. C'est sûr! Notre ami(e) va nous manquer! Notre vie va changer: nous ne pourrons plus faire tout ce que nous faisions avec lui.
Parfois, la mort d'un proche nous amène à nous poser des questions. D'autres
fois, nous sommes révoltés parce que nous ne comprenons pas la mort. Les
disciples ont beaucoup aimé Jésus; ils sont tristes, découragés. Peut-être se
posent-ils des questions:
"Que faire
maintenant? Tout abandonner, oublier les paroles de Jésus, ou continuer..."
Le texte nous apprend aussi qu'ils ont PEUR. Ils ont verrouillé les portes pour que personne ne rentre. De quoi ont-ils peur? Jésus faisait partie du peuple juif. Il s'adressait à la foule et était apprécié par beaucoup... Mais il dérangeait aussi. Certains parmi son peuple ont donc voulu le faire disparaître. Jésus a été condamné; il est mort crucifié. Ses disciples ont peur qu'il leur arrive la même chose, aussi s'enferment-ils pour ne pas être arrêtés. Jésus vient à leur rencontre, mais, C'est Jésus ressuscité qui apparaît aux disciples.
Le texte nous apprend aussi qu'ils ont PEUR. Ils ont verrouillé les portes pour que personne ne rentre. De quoi ont-ils peur? Jésus faisait partie du peuple juif. Il s'adressait à la foule et était apprécié par beaucoup... Mais il dérangeait aussi. Certains parmi son peuple ont donc voulu le faire disparaître. Jésus a été condamné; il est mort crucifié. Ses disciples ont peur qu'il leur arrive la même chose, aussi s'enferment-ils pour ne pas être arrêtés. Jésus vient à leur rencontre, mais, C'est Jésus ressuscité qui apparaît aux disciples.
Thomas. Pour
certains, il faut beaucoup plus de temps pour sentir, pour voir. Thomas, en
fait, c'est notre jumeau (Le prénom Thomas a pour origine araméenne le mot
toma, signifiant "jumeau"). Thomas, c'est donc nous avec nos absences
(Thomas était absent la semaine précédente), nos refus, notre fermeture, notre
scepticisme, nos doutes, notre indifférence,...
Avec Thomas, ce sont tous les hommes qui sont concernés, invités à croire (Heureux ceux qui croient sans avoir vu. C'est à dire: nous). Thomas doute; la porte de son cœur est fermée. Dieu travaille toujours le cœur de celui qui doute et qui cherche. Dans nos moments de doute ne l'oublions pas! Si nous ne croyons pas, nous devons toujours nous poser la question:
Thomas finit par croire. La profession de Foi de Thomas: "Mon Seigneur et mon Dieu!"
Thomas croit que Le Crucifié est Ressuscité; il croit aussi que Le Ressuscité reste présent, qu'il agit dans sa vie personnelle (double emploi de "mon").Thomas nous invite à croire, aujourd'hui.
Avec Thomas, ce sont tous les hommes qui sont concernés, invités à croire (Heureux ceux qui croient sans avoir vu. C'est à dire: nous). Thomas doute; la porte de son cœur est fermée. Dieu travaille toujours le cœur de celui qui doute et qui cherche. Dans nos moments de doute ne l'oublions pas! Si nous ne croyons pas, nous devons toujours nous poser la question:
Thomas finit par croire. La profession de Foi de Thomas: "Mon Seigneur et mon Dieu!"
Thomas croit que Le Crucifié est Ressuscité; il croit aussi que Le Ressuscité reste présent, qu'il agit dans sa vie personnelle (double emploi de "mon").Thomas nous invite à croire, aujourd'hui.
PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE
🞽 Pour la semaine qui vient… : Premier jour
″ Heureux ceux qui
croient sans avoir vu !″ C’est la ″béatitudes″ que le Seigneur ressuscité
offre à chacun de nous. L’Apôtre Thomas devient ainsi notre modèle : comme
lui, il nous paraîtrait plus facile d’avoir la foi dans la résurrection si nous
avions pu vivre l’illumination qui a suivi les jours de la Passion et si nous
avions vu Jésus dans sa gloire. Comme Thomas aussi, qui n’appelle plus
Jésus par son nom d’homme mais qui s’écrie ″Mon Seigneur et mon Dieu !″,
nous manifestons notre foi en répétant ces mots dans l’adoration : avec
lui nous franchissons tout l’espace qui sépare le visible de l’invisible, le
fini de l’infini.
🞽 La
profession de foi de Thomas
L’Écriture nous transmet
l’expérience de Thomas qui, de loin, exprime la plus belle confession de
l’évangile de saint Jean, devant Pierre, qui sera confirmé comme pasteur par le
Ressuscité, devant Marie Madeleine, reconnue dans la tradition chrétienne comme
l’apôtre des Apôtres par sa rencontre qui la détourne des tombeaux. Ces prénoms
sont précieux, car chacun renvoie à la singularité d’une existence humaine,
traversée par la Résurrection au point de voir sa vie transformée de
l’intérieur, et mise au service de la mission de l’Église. Cet évangile nous
rappelle que la foi est garantie par des personnes précises, uniques, réunies
par leur relation à Jésus Christ. La juste transmission de l’expérience de
Pâques n’est pas d’abord assurée par un texte, ni par un code de conduite, ni
par un rite. Elle passe par l’existence concrète d’hommes et de femmes,
inscrivant dans leur biographie la nouveauté de la résurrection du
Christ.
Sainte Faustine :
Sainte Faustine à qui
Jésus a révélé la fontaine de miséricorde qui jaillit de son cœur blessé,
aimait dire et redire cette prière : "Jésus, j'ai
confiance en Toi !" Faisons nôtre cette prière qui
exprime l'attitude avec laquelle nous aussi nous voulons
nous abandonner avec confiance entre les mains miséricordieuses de
Jésus notre unique Sauveur, car il n'y a pas de foi plus
profonde, d'espérance plus vivante et d'amour plus ardent que la foi, l'espérance
et l'amour de celui qui, dans les difficultés, se remet entre les mains sûres
du Seigneur…
"Jésus
j'ai confiance en Toi !" C'est cet amour réconfortant que nous voulons vivre
et répondre à l'envoie du Christ, pour
que nos mains soient un prolongement de ces grandes mains
de la Miséricorde divine, en particulier auprès des personnes
touchées par l'épreuve ou écrasées par
le poids de leur culpabilité.
"Jésus
j'ai confiance en Toi !" « Que cette prière nous enracine tous
dans cette certitude... Chaque personne est précieuse aux yeux de
Dieu. Jésus a donné sa vie pour chacun de nous. »
(Jean-Paul II)
N’oublions
le Chapelet virtuel à la Miséricorde Divine dimanche à 15h00
Prière
universelle
« La paix soit avec
vous »
Puisque tu donnes la
paix au monde, Seigneur, aide ton Église à la bâtir là où elle est en danger.
Pour les peuples en conflit, nous te prions.
« Moi aussi, je
vous envoie. »
Pour poursuivre ta
mission de salut, Seigneur, réveille en nous la force de l'Évangile. Pour les
chrétiens affadis, pour tous les indifférents, nous te prions.
« Heureux ceux qui
croient sans avoir vu. »
Puisque tu ne veux que
le bonheur de l'homme, Seigneur, touche le cœur de ceux qui souffrent. Pour les
familles en deuil, à cause de cette épidémie, pour les victimes d'accident,
nous te prions.
"Recevez !'Esprit
Saint."
Avec la force de l'Esprit
et par les sacrements, Seigneur, répands en nous ta vie nouvelle. Pour que nous
soyons témoins de la joie de Pâques, même si en ce moment nous n’avons pas la
joie de nous rassembler pour célébrer le Christ ressuscité, nous te prions.
🞽 Le
doute de Thomas
L’APÔTRE THOMAS, que la
liturgie nous donne de rencontrer aujourd’hui, nous est bien familier. Sans
doute est-il même l’Apôtre le plus connu de nos contemporains qui, bien
souvent, l’évoquent quand le doute questionne ou paralyse leur vie. Au cœur de
la communauté des disciples, il exerce une sorte de métier qui ne permet de
croire que lorsque le doute est levé. Un métier indispensable qui donne au
douteur et à la communauté de grandir dans la foi au fil des doutes et des
questions. D’une certaine manière, l’aventure de Thomas est le récit de notre
propre aventure spirituelle. Thomas est sur le chemin de la reconnaissance de
son Seigneur. À cause de ses questions et de son doute. À cause, aussi, de
l’initiative de Jésus qui vient à sa rencontre, et l’invite à s’avancer, à
constater, à toucher. Jésus entre dans la quête de Thomas et, se mettant à la
portée du désir de celui-ci, il lui ouvre un chemin qui va le conduire de la
croyance à l’acte de croire. Le chemin emprunté par Thomas requiert une démarche
personnelle, un engagement personnel, un choix et une adhésion. Thomas, ouvre
la brèche et s’enfonce dans la confiance.
« Mon Seigneur et mon
Dieu ! » Parole d’un homme, parole de foi.
La quête de Thomas
éduque nos propres doutes, nous invitant sans cesse à les ruminer, à les
évoquer et à les partager avec d’autres, à les porter, à les dépasser. Jusqu’au
moment où nous devenons capables de cette parole fondatrice d’un acte de foi
dans le Dieu de Jésus Christ, reconnu comme compagnon de nos routes humaines,
mort et ressuscité pour notre salut ! Merci, Thomas, de nous ouvrir ainsi la
brèche.