20 novembre 2021

Solennité de la fête du Christ Roi – Année B >>>

Première lecture : Dn 7, 13-14
Psaume : 92
Refrain : Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence.
Deuxième lecture : Ap 1, 5-8
Evangile : Jn 18, 33b-37
PU : Fais paraître ton jour, et le temps de ta grâce. Fais paraître ton jour : que l’homme soit sauvé.


PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE

â Pour la semaine qui vient à méditer sur 

En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi de l’univers. Sa royauté n’a rien à voir avec celles de ce monde. Dans nos pays occidentaux, ce mot sonne mal à nos oreilles. Il évoque l’ancien régime avec ses honneurs, ses fastes, son pouvoir absolu. Mais quand nous fêtons le Christ Roi, nous voulons dire autre chose.

Les meilleurs amis de ce roi sont les pauvres, les malades, les prisonniers, les exclus. Il se reconnaît en chacun d’eux. Il est celui qui se met à genoux devant ses apôtres pour leur  laver les pieds. Il est le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Un jour, il a précisément dit : « Je suis venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. » Il est surtout celui qui a livré son Corps est versé son Sang pour nous et pour la multitude. Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre un chemin vers ce monde nouveau qu’il appelle le Royaume de Dieu.

â Pour la semaine qui vient : ma royauté ne vient pas de ce monde.

Jésus refuse de se faire traiter comme un roi, de recevoir les honneurs décernés aux grands de la terre. Il appartient au monde des petits, des pauvres. Il tient à y rester. Son trône c’est la croix. C’est de ce lieu qu’il attirera les foules : Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. La croix symbolise l’amour qui va jusqu’au don de sa vie. Ce trône est tellement loin des royaumes de ce monde ! Très souvent les chefs des nations cherchent leur gloire et celle de leur famille, oubliant ceux et celles qui les ont élus et qui attendent un peu de bien-être de la part de leurs gouvernants. Cette parole est aussi pour chacun de nous. Nous sommes invités à la suite de Jésus à rechercher les biens qui viennent d’En-Haut, surtout celui de l’amour. Nous ne sommes sans doute pas appelés à aimer jusqu’à mourir pour ceux qu’on aime, mais à donner notre vie jour après jour, comme les parents le font pour leurs enfants.

Méditation :

Toi, Jésus, Agneau et Pasteur, tu es aussi Roi et Serviteur !

Aide-nous à prendre le chemin ouvrant de nouveaux lendemains.

Au cœur de notre humanité, dans la joie et les difficultés

Viens renouveler nos cœurs nous libérer de toute peur.

Apprends-nous ta royauté faite de paix et de fraternité.

Donne-nous d’être acteurs d’un monde meilleur !

Apprends-nous l’ouverture pour vivre une nouvelle aventure

En étant témoins de notre foi de ton amour et de la vraie joie.

â Pour la semaine qui vient : Et son règne n’aura pas de fin.

Instituée sous le pontificat de Pie XI et placée depuis Vatican II au dernier dimanche de l’année liturgique. Le calendrier ­liturgique nous invite chaque année, juste avant l’entrée dans l’Avent, à fêter le « Christ Roi ». On ­pourrait dire que cette solennité est la fête du monde à l’envers ! On nous annonce un monarque tout-puissant et c’est un enfant nu qui vient naître sur la paille !

À l’époque de Jésus, le malentendu était patent. Le peuple juif espérait un libérateur. Il n’en pouvait plus de vivre sous le joug de l’occupant romain et sous la férule sournoise des « collabos » issus de ses propres rangs. Il attendait le «messie ». Et voici que vient Jésus, doux et humble, ­pacifiste avant l’heure : le

« roi des armées » est… un roi désarmé !

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