23 octobre 2021

30ème dimanche ordinaire – Année B >>>

Première lecture : Jr 31, 7-9
Psaume : 125
Refrain : Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête !
Deuxième lecture : He 5, 1-6
Evangile : Mc 10, 46b-52
PU : Accueille au creux de tes mains la prière de tes enfants.


Définition : va, ta foi t’a sauvé… ! 

la semaine missionnaire mondiale s’achève ce dimanche, tous les catholiques sont invités à prier afin que Dieu choisisse des missionnaires pour annoncer Jésus Christ dans le monde entier.

● Nous avons atteint un degré inégalé de performance technologique. Malheureusement l’humain ne change pas aussi vite que la technologie. L’actualité est remplie de mauvaises nouvelles : guerres, violation des droits humains, corruption, injustices sociales et chômage.  Cela peut nous rendre pessimistes, cyniques, et nous faire perdre la joie de vivre. Nous sommes malheureux, car nous avons perdu le sens de l'émerveillement et que nous ne voyons pas bien en profondeur. Plusieurs d’entre nous, chrétiens qui possèdent le secret du bonheur, ont toujours le visage triste. Nous ne savons pas voir, nous ne savons pas oser, nous ne savons pas nous réjouir.

La question est pertinente, surtout en notre temps où le monde oscille sans cesse entre l’obscurité qui baigne les âmes tièdes et le déballage de lumières que nous propose la société. Dans un cas comme dans l’autre, les gens sont aveugles à leur manière, n’arrivant pas à voir ce qui compte vraiment dans leur existence.

● Âmes tièdes qui ne comprennent pas la parole du Christ faite d’amour et de partage, gens aveuglés par tous ces projecteurs que la société braque sur eux et tous ces miroirs aux alouettes qui les entourent. Peu à peu ils perdent tous leurs repères et s’engagent dans des sentiers qui ne mènent nulle part.

● Oui, nous sommes tous des aveugles à notre manière. Notre foi est parfois si ténue que nous ne voyons pas les voies que le Christ nous tracées. Et pourtant, c’est lui, le « révolutionnaire de son temps », qui nous a fait comprendre le message de son Père. C’est lui qui a accompli la promesse d’Isaïe (35, ) : «Alors s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. »

● Seigneur, ouvre nos yeux de mendiants aveugles comme Bartimée, nous qui sommes souvent dans la nuit, quémandant ton aide afin de trouver le chemin qui conduit vers toi. Seigneur, ouvre nos yeux trop souvent éblouis par les éclats que nous renvoient toutes ces fausses idoles que le monde a crées et conduis nous vers la clarté de la foi en toi.

PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE

 Pour la semaine qui vient à méditer sur : un aveugle clairvoyant.

Pas facile de suivre le Christ ! Les évangiles des dimanches précédents nous l’ont montré : fidélité dans le mariage, danger des richesses, humilité dans le service, autant d’exigences bien déconcertantes pour les disciples qui veulent accompagner Jésus sur la route de Jérusalem. Pourtant l’évangile de ce dimanche fait jaillir la lumière grâce à un aveugle, Bartimée : pour ″suivre″ Jésus, il faut ″voir″. Voir non pas avec nos propres yeux mais avec le regard du Christ, c’est accepter de suivre Jésus. Au cours de la célébration eucharistique, nous sommes invités à reconnaître notre aveuglement et à demeurer humblement dans cette invocation : ″Seigneur Jésus, fils de David, aie pitié de moi. Comme lui, nous sommes appelés à prendre la route, à suivre Jésus. Il est la vraie lumière qui nous conduit au Père.

 Pour la semaine qui vient : Une parole de guérison.

″Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.″ Lorsque les fidèles que nous sommes parmi beaucoup d’autres disent ensemble cette parole que le centurion de l’Evangile adressait à Jésus à propos de son serviteur malade, nous faisons un acte de foi dans la capacité de Jésus à nous guérir, à guérir chacun d’entre nous, et à nous guérir ensemble. Nous manifestons par cette parole que nous avons confiance, comme le centurion et comme l’aveugle. Cette parole de foi est une parole d’espérance qui concerne chacun de nous quand nous la prononçons. Aucun d’entre nous n’est digne de recevoir le Christ dans le pauvre habitacle de son corps mortel. Cette guérison nous l’appelons de toutes nos forces avec l’énergie donnée par la foi, mais aussi de toute la faiblesse qui brille dans la petite flamme de notre espérance.    

 Le prêtre, sa paroisse et sa mission.

Pour choisir d’être prêtre aujourd’hui, il faut du courage. Et surtout d’abord la foi ! Les prêtres, aujourd’hui encore plus qu’hier, ont accepté de renoncer à beaucoup de choses pour répondre à leur vocation.

Les relations entre prêtres et paroissiens ne sont pas toujours faciles. On les accuserait de manquer en plus d’humour. Tout le monde commet des erreurs et des maladresses. Et le curé n’échappe pas à la nature de l’homme. Le prêtre doit aider à rassembler les actions, à unifier les différents services d’Eglise. Il est dans son rôle quand il aide la communauté chrétienne à se construire. Il rappelle que la paroisse n’est pas la propriété de personne. Car il arrive aux laïcs aussi d’oublier qu’ils sont d’abord au service de la communauté.

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