PAROLE
DE VIE POUR LA SEMAINE
â Pour la semaine qui vient à méditer sur
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, nous célébrons le Christ Roi
de l’univers. Sa royauté n’a rien à voir avec celles de ce monde. Dans nos pays
occidentaux, ce mot sonne mal à nos oreilles. Il évoque l’ancien régime avec
ses honneurs, ses fastes, son pouvoir absolu. Mais quand nous fêtons le Christ
Roi, nous voulons dire autre chose.
Les meilleurs amis de ce roi sont les pauvres, les
malades, les prisonniers, les exclus. Il se reconnaît en chacun d’eux. Il est
celui qui se met à genoux devant ses apôtres pour leur laver les pieds.
Il est le bon berger qui part à la recherche de la brebis perdue. Un jour, il a
précisément dit : « Je suis venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. »
Il est surtout celui qui a livré son Corps est versé son Sang pour nous et pour
la multitude. Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre un chemin vers ce
monde nouveau qu’il appelle le Royaume de Dieu.
â Pour la
semaine qui vient : ma royauté ne vient pas de ce monde.
Jésus refuse de se faire traiter comme un roi, de recevoir les honneurs décernés aux grands de la terre. Il appartient au monde des petits, des pauvres. Il tient à y rester. Son trône c’est la croix. C’est de ce lieu qu’il attirera les foules : Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. La croix symbolise l’amour qui va jusqu’au don de sa vie. Ce trône est tellement loin des royaumes de ce monde ! Très souvent les chefs des nations cherchent leur gloire et celle de leur famille, oubliant ceux et celles qui les ont élus et qui attendent un peu de bien-être de la part de leurs gouvernants. Cette parole est aussi pour chacun de nous. Nous sommes invités à la suite de Jésus à rechercher les biens qui viennent d’En-Haut, surtout celui de l’amour. Nous ne sommes sans doute pas appelés à aimer jusqu’à mourir pour ceux qu’on aime, mais à donner notre vie jour après jour, comme les parents le font pour leurs enfants.
Méditation :
Toi, Jésus,
Agneau et Pasteur, tu es aussi Roi et Serviteur !
Aide-nous à
prendre le chemin ouvrant de nouveaux lendemains.
Au cœur de notre
humanité, dans la joie et les difficultés
Viens renouveler
nos cœurs nous libérer de toute peur.
Apprends-nous ta
royauté faite de paix et de fraternité.
Donne-nous
d’être acteurs d’un monde meilleur !
Apprends-nous
l’ouverture pour vivre une nouvelle aventure
En étant témoins
de notre foi de ton amour et de la vraie joie.
â Pour
la semaine qui vient : Et son règne n’aura pas de fin.
Instituée sous le
pontificat de Pie XI et placée depuis Vatican II au dernier dimanche de l’année
liturgique. Le calendrier liturgique nous invite chaque année, juste avant
l’entrée dans l’Avent, à fêter le « Christ Roi ». On pourrait dire que cette
solennité est la fête du monde à l’envers ! On nous annonce un monarque
tout-puissant et c’est un enfant nu qui vient naître sur la paille !
À l’époque de Jésus, le malentendu était patent. Le
peuple juif espérait un libérateur. Il n’en pouvait plus de vivre sous le joug
de l’occupant romain et sous la férule sournoise des « collabos » issus de ses
propres rangs. Il attendait le «messie ». Et voici que vient Jésus, doux et
humble, pacifiste avant l’heure : le
« roi des armées » est… un roi désarmé !
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