Définition "Dieu n'a pas fait la mort"
● Jésus nous a révélé l'esprit de Dieu pendant sa vie
sur terre : il a témoigné que Dieu déteste le péché, mais qu’il aime le
pécheur. Dans ce texte, nous voyons comment Jésus a répondu à l'appel d'un père
qui craignait pour la vie de sa fille de douze ans. L'évangéliste nous dit
qu’il a aussi guéri une femme qui souffrait depuis le même nombre d’années. Le
Dieu de la vie veillait attentivement sur chacune d'elles au cours de cette
période de douze ans.
● Dans cette lecture, ce qui
nous frappe chez Jésus, c’est sa volonté d’assister ceux qui ont besoin de son
aide. Il est toujours sensible à bien comprendre où se situent les gens et à ce
dont ils ont besoin; il est très pratique dans sa préoccupation pour nous.
● Si vous désirez être près lui
de cette façon sensible, vous devez le laisser être à l’écoute du point où vous
en êtes maintenant. De même, vous pourriez vous permettre d’être avec lui en
tant que celui qui connaît vos besoins et ne vous impose pas ses désirs.
Marc réunit deux incidents; il insère l'un (la femme souffrant
d'hémorragie) dans l'autre (la fille de Jaïre). Les deux histoires sont
saisissantes et émouvantes, elles traitent de circonstances graves. La femme
souffre d'une maladie douloureuse et débilitante (apparemment incurable) qui
l'isole de la communauté parce qu'elle est considérée comme «impure». Au moment
où Jésus la rejoint, la fille de Jaïre est déjà morte. Comme toujours, Jésus
montre de la compréhension et de la délicatesse, son autorité sur la maladie et
la mort est sublime. Notez l’importance que Jésus donne à la foi dans les deux
histoires. À la femme, il dit: «Ma fille, ta foi t’a sauvée.» Et à Jaïre: «Ne
crains pas, crois seulement». Que signifie cela pour votre vie chrétienne
aujourd'hui?
● Cette lecture nous raconte
deux guérisons : dans la première, Jésus nous donne la clé de son ministère
quand il dit: «Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton
mal.».
La principale maladie que Jésus a l'intention de guérir est celle
de notre médiocrité et ce qui s’ensuit. Le remède que Jésus prescrit est la foi
en son amour. Parlez à Jésus à propos de
guérison, choisissez une des médiocrités dont vous souffrez peut-être.
Attardez-vous au fait que nous passons beaucoup trop de temps à polir notre
réputation. Considérez que seul son amour profond et personnel peut nous donner
le sentiment de notre valeur impérissable.
● La résurrection de la fille de
Jaïre et la guérison de la femme souffrant d'hémorragie sont deux histoires
dramatiques et pleines de puissance émotive. Elles invitent notre
participation. Vous pouvez vous identifier à Jaïre ou à sa femme (ou même à
leur fille) ou encore à la femme en détresse. Dans l'un ou l'autre cas, vous
entrez dans la souffrance du monde, mais aussi vous goûtez son espérance. Tout
au long de votre prière, fixez votre attention sur Jésus, devenant de plus en
plus conscient de son immense compassion ainsi que de son pouvoir de guérison.
Nous nous trouvons ici dans une situation où aucune solution
humaine n’existe. Mais Jésus fait face au désespoir humain. Les besoins de la
malade et la foi des personnes concernées suscitent en lui une réponse pleine
de compassion. Il est rempli de tendresse envers les deux femmes. Il appelle
l’une “ma fille” et l’autre “petite fille", littéralement « petit agneau
».
● Vous souffrez peut-être à
l’heure actuelle : la colère vous aura aigri et fait du mal ; êtes-vous
incapable de pardonner une ancienne blessure ? Ou alors, êtes-vous un peu
déprimé ? Parlez à la femme qui a souffert pendant douze ans. Écoutez-la vous
dire de toucher le manteau de Jésus. Imaginez que vous le faites. Ce n’est pas
magique, c’est une rencontre avec Jésus et une demande d’aide : toucher Dieu
met en œuvre son pouvoir de guérison. La prière peut souvent ressembler à
toucher seulement la frange du vêtement de Jésus. Cependant, elle sera
authentique lorsque, comme la femme, vous direz au Seigneur « toute la vérité »
; d’une manière qui pourrait vous surprendre : « La vérité vous rendra libres.
» (Jn 8:32)
E Le coin des enfants : Définition :
Tandis
que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait
devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui
imposer la main, et elle vivra. »
Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme
souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la
frange de son vêtement.
Jésus
se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée.
» Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Avoir
la foi, c'est avoir confiance. C'est croire que Le Seigneur est près de nous en
chacun de nos jours et qu'il peut nous aider, nous porter, nous guérir... C'est
difficile d'avoir confiance au milieu des difficultés, dans les jours
sombres... Le doute peut s'installer en nous. Il faut alors se souvenir de la
phrase de Jésus à Jaïre: "Ne crains pas, crois seulement!".Un miracle,
c'est un fait étonnant. Le mot miracle vient du verbe latin "mirari":
"s'étonner". Dans les écritures, on ne trouve pas le mot
"miracle" mais les mots: signe, fait étonnant, acte de puissance. Le
miracle vient de Dieu toujours présent, toujours à l'œuvre dans la création.
Les miracles sont Les signes de l'Amour
de Dieu pour tous les humains. Dans le texte de l'Evangile, pour qu'il y ait
miracle, il faut qu'il y ait foi, confiance. Jaïre marche à la rencontre
de Jésus; il a confiance en lui. La femme malade cherche à approcher Jésus, à
toucher son vêtement; elle a confiance en Jésus. Mais parfois, la confiance
peut "retomber". Elle est fragile. Si une difficulté plus importante
apparaît, le désespoir peut nous envahir (Ici l'annonce à Jaïre de la mort de sa
petite fille). Jésus aide Jaïre à rester dans la foi lorsque le doute peut
s'installer: "Ne crains pas, crois seulement!"
Dans
nos vies: La foi est un don de Dieu. C'est un merveilleux cadeau qui peut
nous accompagner tout le long de notre vie. La foi illumine la vie d'une Autre
Lumière... Dieu nous propose ce merveilleux cadeau; il ne faut pas hésiter à
nous ouvrir pour l'accueillir.
Mais
cette foi est fragile. Elle est souvent mise à l'épreuve. Les soucis, les
difficultés de la vie peuvent nous en détourner et nous pouvons la perdre. Il
ne faut pas hésiter à demander à Jésus de nous aider à rester dans la foi. La
foi nous aide à traverser dans la paix les jours les plus sombres de nos vies.
PAROLE DE VIE POUR LA SEMAINE
â Profitons des vacances pour méditer sur :
Vive la vie.
Aujourd’hui, la liturgie de la parole entonne un vibrant hymne à la vie. La première lecture proclame la tranquille certitude du croyant pour qui Dieu ne veut point la mort. Dans l’épître, Paul explique pourquoi il organise en pays païen une collecte en faveur de la communauté de Jérusalem. N’est-il pas juste que les chrétiens du monde grec aident leurs frères de Palestine à vivre décemment ? L’évangile de Marc présente Jésus comme celui qui rend à la vie la fille d’un chef de synagogue. Le désarroi de ce dernier est le nôtre devant la mort brutale d’un être cher. Or, la mort d’une fillette de douze ans est doublement scandaleuse : elle est jeune, et elle disparaît au moment où elle devient elle-même capable de donner la vie Jésus, lui, ne demande que la foi : la foi au Dieu vivant, la foi en la vie.
â Profitons des vacances pour méditer sur :
La maladie et la mort ont-elles un sens ?
Une enfant qui meurt, une femme tourmentée par une infirmité : la liste des souffrances dues à notre condition biologique peut s’allonger sans fin. A la différence des minéraux, l’être vivant - plante, animal ou être humain - marche inéluctablement vers la mort et rencontre, sur son parcours, la maladie et la douleur. Du seul point de vue biologique, il n’y a là rien que de très normal : les années d’un vivant sont comptées, et la dégradation plus ou moins rapide est inévitable. Pourtant, du point de vue de la personne humaine qui a pris conscience de ce qu’elle est, cette situation est anormale : je vis et j’en suis conscient, pourquoi cela devrait-il finir ? Le scandale de la souffrance et de la mort redouble lorsqu’elles frappent un être encore jeune. La situation actuelle des hommes reste biologique – la maladie et la mort n’ont pas disparu – mais désormais, depuis Pâques, elle n’est plus la dernière étape de la condition humaine. Bien plus, transformée par le dedans, celle-ci est en marche vers la vie sans fin.
â Profitons des vacances pour méditer sur :
Le Bien et le Mal
Dans
le monde actuel il y a deux grandes forces qui luttent, l'une contre l'autre.
Il s'agit de la force du mal et celle du bien.
Dans
la force du mal on trouve le camp de la mort provoquée par la jalousie des
hommes. Dans la force du bien on trouve le camp de la vie donnée par Dieu en
envoyant Jésus, son Fils unique dans le monde pour guérir et sauver l'humanité,
pour vivre avec les pauvres et mettre fin à leur pauvreté.
Dans
la force du Bien où règne la vie, aider les pauvres à les aider à avoir un
mieux-être. C’est imiter le Christ.
Dans
la force du mal où règne le camp de la mort se trouve notre méchanceté, se
trouvent nos désirs de nuire aux autres, se trouvent aussi les fabricants des
bombes atomiques, des armes nucléaires, des armes à feu pouvant détruire la vie
des êtres humains, pouvant détruire le monde…
â Une parole à méditer : Croire au Dieu
de la vie ;
Le
mot d’ordre de ce dimanche est comme un cri du cœur : Dieu aime la vie,
vive la vie ! Et là, bien sûr, nous sommes d’accord … Dieu n’a pas fait la
mort. Difficile à entendre lorsque la mort s’insinue dans notre quotidien et
nous touche dans notre chair. Pourtant, le désir de Dieu est bien que l’homme
vive. Et, c’est donc à un chemin de foi que le Christ nous convie. Celui que
l’on appelle quand tous les recours humains sont épuisés. Mais aujourd’hui nous
sommes invités à nous réjouir de la vie, et à croire que Dieu nous destine à la
vraie Vie. La saison s’y prête bien : joie du soleil et des vacances,
rendez-vous avec la nature,
retrouvailles familiales, les occasions ne manqueront pas d’admirer la vie. Il
reste que Dieu veut toujours la vie et qu'il travaille inlassablement à la
donner et à la restaurer Jésus, une fois
de plus, y apparaît comme celui qui, au nom de son Père, sème la vie en
abondance. Notre Dieu ne cesse de nous combler de son amour. Mais ce don que
nous avons reçu de lui, il nous faut le partager. Nous sommes une grande
famille et dans cette famille, nous devons être solidaires les uns des autres.
Profitons de ce temps de détente pour aider des familles défavorisées ou des
personnes isolées à passer une bonne journée. C’est leur offrir un peu de
vie ?
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