01 mai 2020

4ème dimanche de Pâques — Année A >>>

Première lecture: Ac 2, 14a. 36-41
Psaume : 22 
Refrain : Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.
Deuxième lecture : 1P 2, 20b-25
Evangile: Jn 10, 1-10 
PU: Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur, nous te prions !


Définition: … le bon pasteur … !

J'ai déjà lu quelque chose de très intéressant sur l'élevage des brebis, dans un petit livre écrit par un pasteur protestant, agronome de profession. La brebis est un animal doux, affectueux mais très fragile. Elle a besoin d'un berger pour vivre et survivre. Pour trouver son pâturage, éviter les prédateurs, retrouver sa route si elle s'égare. 

Jésus prend l'image du berger pour se définir, pour dire qui il est, qui il est pour nous. Il n'est pas le voleur qui trompe les brebis ; ni le mercenaire, l'employé qui accomplit un travail. Il est le pasteur, le bon berger qui aime ses brebis ; il les connaît chacune par leur nom, les fait passer par la porte, marche à leur tête et les conduit vers de bons pâturages.
Nous qui nous inquiétons trop facilement, entendons-le bien nous dire aujourd'hui : 
« Moi, je suis la porte, si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. » 

«Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'il l'ait en abondance.»
Soyons avec lui bon pasteur. C'est là, notre première et seule vocation. Ce n'est pas pour rien qu'on nous fait lire cet Évangile en ce dimanche de prières pour les vocations. Son métier de berger, Jésus ne veut pas l'exercer sans notre collaboration.
Autour de nous et dans le monde, beaucoup de gens sont des brebis fragiles. Égarés, ils cherchent une route. Ils n'ont pas ce qu'il leur faut pour vivre et être heureux. C'est vrai pour leur vie matérielle, c'est vrai pour leur vie spirituelle. C'est vrai pour des individus, c'est vrai pour des pays. 

Jésus est aujourd'hui le bon berger par tous ceux et celles qui se préoccupent de faire vivre. Nous sommes le bon berger avec Jésus lorsque que, par nos gouvernements ou d'autres manières, nous favorisons la paix et le développement dans le monde. Quand nous nous donnons, pour ici et pour ailleurs, des moyens, des politiques efficaces pour venir au secours du pauvre, du malade, du souffrant. Nous sommes le bon berger avec Jésus, toutes les fois que nous posons des gestes concrets qui apportent l'espérance, lorsque nous disons la parole qui éclaire et réconforte. Lorsque que nous nommons quelqu'un par son nom, nous le considérons comme une personne. Nous lui permettons de s'épanouir, que ce soit à la maison, sur notre rue, à l'école ou au travail. Nous conduisons alors la brebis vers de verts pâturages.

Enfin, c'est évident, nous serons le bon berger avec Jésus en le faisant connaître, Lui et son Évangile. En montrant où est la Porte qui mène à la vie. C'est ce que nous voulons faire en particulier avec nos enfants. Par le choix de l'école, par le choix du cours de religion à l'école, mais surtout n'oublions jamais nos responsabilités en tant que chrétiens. C'est aujourd'hui à la maison et en paroisse que nous donnerons une éducation religieuse à nos enfants. Parents, grands-parents, prêtres, animateurs pastoraux, catéchistes, nous les conduirons vers de verts pâturages. C'est ce à quoi nous appelle Jésus en ce dimanche des vocations.



🖝Le coin des enfants : Jésus est le bon berger.


Pour ses disciples, Jésus a été le bon berger, le guide, le protecteur... Il a pris soin d'eux... Il les a accompagnés, nourris, écoutés. Il les a aidés à grandir pour qu'ils rentrent en communion avec Dieu et qu'ils deviennent à leur tour de solides et bons bergers! La terre aura toujours besoin de bons bergers car il y aura toujours des brebis perdues, malades, assoiffées, découragées, abattues,... qui auront besoin d'une aide extérieure pour avancer, pour grandir vers la lumière. Et ces brebis ne connaîtront pas forcément Jésus. Elles auront donc besoin de personnes, à l'image de Jésus, pour les conduire, les orienter, les nourrir, les apaiser. Jésus est le bon berger qui nous encourage à devenir, nous aussi, de bons bergers.

Jésus est la porte: "Moi, je suis la porte." 

Pour rentrer dans une maison, nous passons par la porte! Si nous passons par la fenêtre, ou si nous escaladons un mur pour rentrer dans une propriété sans être vus, c'est que nous avons de mauvaises intentions. Les personnes vivant dans cette maison ne peuvent pas nous faire confiance. Lorsque nous allons dans une maison avec de bonnes intentions, nous passons par la porte. Celui qui nous ouvre nous fait confiance. Il pense que nous allons pouvoir semer de bonnes choses dans le cœur de ceux qui nous accueillent. Peut-être serons-nous un semeur de Paix, un semeur d'espérance, un semeur de Joie pour ceux qui nous accueillent

Lorsque nous visitons des amis, nous visitons des personnes que nous connaissons bien, nous savons ce qu'ils aiment, ce qui leur fait du bien. Nous sommes à l'écoute de leurs soucis, de leurs inquiétudes, de leurs besoins. Nous pouvons les guider vers l'Espérance, s'ils désespèrent. Vers la Paix, s'ils sont dans l'inquiétude. Vers la joie, s'ils sont dans la tristesse.

Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix."Jésus est la porte de la bergerie. Il cherche toujours à protéger les brebis. Il ne veut pas qu'elles s'égarent dans la nuit. Mais il sait aussi qu'elles ont besoin de sortir pour vivre et bien grandir. Il leur faut donc de bons bergers pour les conduire. Qui Jésus va-t-il laisser entrer dans la bergerie?